21 septembre 2001, 10h17, une courte explosion suivie d'une terrible déflagration d'une violence inouïe, un frémissement suivi d'un énorme bruit.
Les vitres volent en éclats, le souffle arrache portes et fenêtres et les plafonds s'effondrent dans un bruit d'enfer.
Henri Farreny et Christian Moretto connaissent bien le dossier explosif de la zone chimique du sud toulousain : ils ont beaucoup réfléchi et agi sur ce sujet. L'un depuis une trentaine d'années, l'autre depuis une quinzaine d'années. L'un était riverain, l'autre non. Mais tous deux étaient du " parti des oiseaux, de la Terre et de l'eau " que chante Renaud.
Ils se sont retrouvés souvent côte à côte avec ou sans masques à gaz devant et dans les usines, devant et dans la préfecture et ailleurs, pour proposer un autre style d'industrie, pour concilier les besoins sociaux et écologiques, pour faire vivre une citoyenneté partagée et solidaire. Ils se retrouvent pour faire part de leurs expériences croisées.
C'est un ouvrage de témoignage et de réflexion pour une prise de conscience collective.
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