Dans cet ouvrage, l'académie du Var porte son intérêt sur la sortie de la Grande Guerre à Toulon et dans sa région. Plusieurs raisons légitiment ce choix. En premier lieu, la manière dont on met un terme à un conflit présente autant, sinon plus d'intérêt que celui que l'on accorde aux circonstances de son déclenchement. En second lieu, les modalités de sortie de guerre ne sont jamais simples y compris pour le vainqueur.
A la différence des villes du Front détruites partiellement ou complètement, lorsque l'armistice intervient le 11 novembre 1918, Toulon, cité épargnée physiquement par le conflit, n'en a pas fini avec la guerre car elle est toujours un camp retranché et ce jusqu'à la signature des traités de paix. Les navires hôpitaux qui ramènent blessés et malades du front d'Orient à Toulon rappellent constamment que la guerre se poursuit hors de la métropole.
L'immédiate après-guerre, qui a été difficile pour l'ensemble du pays, le sera particulièrement pour Toulon et sa région avec des spécificités particulières tenant à son rôle de ville militaire, industrielle et de base navale. L'Académie du Var a fait appel aux auteurs qui avaient participé au premier ouvrage. Le professeur Gilbert Buti, professeur émérite des universités, président de l'académie du Var, a bien voulu remettre en perspective Toulon et le Var dans le monde de l'après-guerre et conclure l'ouvrage.
Le Comité du centenaire a accordé sa labellisation à ce projet. Monsieur le maire de Toulon, Hubert Falco, sénateur honoraire et ancien ministre, a préfacé cette publication et accordé son patronage à l'ouvrage et au colloque. Nous avons bénéficié de l'aide précieuse et éclairée des différents services d'archives dont les Archives communales de Toulon, de Brignoles, de La Seyne, de Hyères, du service historique de la Défense à Toulon, de la Société des amis du vieux Toulon et de sa région, des Archives départementales du Var, du musée du Val de Grâce, de l'établissement de communication et de production audio-visuelle de la Défense (ECPA) et de nombreux concours.
Nous remercions ces services de nous permettre d'utiliser leurs iconographies. Ils sont cités en fin d'ouvrage. Monsieur Castel, héritier de Marius Bar, le très connu photographe toulonnais du début du XXe siècle a bien voulu nous autoriser à reproduire quelques cartes postales de ses archives. L'amiral Versailles, le commissaire général Fourès, secrétaire général de l'académie du Var, le docteur Delaforge, responsable de la revue de l'Académie, Le professeur Meyrueis et le professeur Buti ont effectué un travail de relecture, de corrections, d'insertion d'images et ont assuré la coordination du livre.
Le talent de Louis Imbert a permis d'illustrer la couverture de l'ouvrage.
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