Suite à la soirée plutôt arrosée durant laquelle Ewon a pu se voir « marqué » par l'ardeur de Mookyul, les ennuis (re)commencent. Un des hommes de main du boss demande au petit nouveau de le laisser gérer les comptes du groupe pendant un mois, histoire qu'il puisse emprunter une petite somme et la rembourser ni vu ni connu. Seulement, rien ne se passe comme prévu et Byungsu s'enfuit avec la totalité de l'argent des comptes du groupe, ainsi que le compte personnel de Mookyul ! La fuite n'est cependant pas bien longue, et le traitre est vite rattrapé et interrogé. Le principal problème étant que Mookyul soupçonne Ewon d'avoir quelque chose à voir avec tout ça et le menace assez violemment . Ce dernier va protéger le malfrat de la colère du boss, et s'en sort de façon assez peu conventionnelle . Pour restaurer la bonne humeur de son patron, Ewon va lui avouer que le petit garçon de ses cauchemars où Mookyul enfant se fait tripoter n'est autre que lui-même ! S'attendant à mourir sous la fureur de son patron, Ewon permet d'amener un joli flash back tout en finesse et en émotions, permettant de s'attarder un peu sur l'enfance de ces deux jeunes gens qui se connaissaient déjà .
Assez classique, le coup de s'être croisés longtemps auparavant. Un peu décevant, d'autant plus qu'autour de cela, Jiho disparait complètement de la circulation -ou presque. Le principal intérêt relève dans la farouche obstination d'Ewon, lui si frivole, à se refuser à son patron. Quoique la fin nous laisse présager un rebondissement imprévu incluant enfin Jiho . Un deuxième tome intéressant, sympathique mais moins fulgurant que le premier. La surprise une fois passée, on attend qu'un véritable fil directeur se mette en route et que l'intrigue naisse d'elle-même. Le jeu de cache cache entre Mookyul et son subordonné nous plait évidemment beaucoup, mais un peu plus de dynamisme ne ferait pas de mal . bref, beaucoup de choses à mettre en place dans le prochain tome. On peut toutefois relever la rapidité de Samji à faire paraitre ce second tome, pour la Japan Expo et donc très rapidement après le premier : un vrai bonheur !
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