"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le 17 octobre 1961, Daniel Spoerri fait l'inventaire des objets composant sa table de travail dans sa chambre d'hôtel de la rue Mouffetard. Réveil matin, grain de sel, miette de pain, brûlure de cigarette, paquet de préservatifs déchiré... Il décrit chaque objet comme s'il s'agissait d'un catalogue de musée.
Au départ manifeste visant à se moquer du marché de l'art, ce petit texte suscite la folie des amis de l'auteur, qui se piquent de l'enrichir : Topor l'illustre, puis un ami anglais le traduit en ajoutant des notes, auxquelles Spoerri répond par d'autres notes. Puis un ami allemand traduit le tout en ajoutant des notes, auxquelles Spoerri répond par d'autres notes, et les Anglais recommencent...
Miscellanées pétries d'humour, autobiographie intellectuelle d'une génération, tentative littéraire à la Perec, épopée de l'objet trouvé au hasard, le texte offre en prime un name-dropping de l'avant-garde des années 60 émaillé d'anecdotes personnelles et générationnelles...
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