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Tokbar

Couverture du livre « Tokbar » de Michel Cassir aux éditions L'harmattan
Résumé:

Tokbar, musicien post-bartokien, sourcier, chamane, est aussi un poète post-pessoen. À la question « qu'attendre de la poésie ? », il semble limiter la réponse à « la foudre ou le silence ». Les exemples ne manquent pas de poètes foudroyés par leur génie ou retirés pour toujours dans le silence.... Voir plus

Tokbar, musicien post-bartokien, sourcier, chamane, est aussi un poète post-pessoen. À la question « qu'attendre de la poésie ? », il semble limiter la réponse à « la foudre ou le silence ». Les exemples ne manquent pas de poètes foudroyés par leur génie ou retirés pour toujours dans le silence. L'alternative est dépassée par l'insertion d'un troisième terme : « qu'attendre de la poésie ? » : « rien ». Voilà l'humilité. Mais Michel Cassir décline ainsi ce troisième terme : « rien//l'inconnu ». Et voilà l'ambition. Ne rien attendre de la poésie, c'est rester ouvert, et disponible à ce que l'on ne connaît pas, et qui, incessamment, peut toujours nous surprendre. Le poète doit traverser l'épreuve fascinante du principe d'incertitude, se mettre en mouvement ascensionnel au coeur même des ténèbres pour amorcer l'élévation. Cette « mélopée ancienne » qu'on appelle poésie est un « cahier de route », elle « a de longs bras pour s'emparer des miettes d'infini. »
Patrick Quillier

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