80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Ce n'est pas grand-chose, une semaine. Sept jours chez sa mère, avec les filles, pour faire le point. Sans lui. Rien de tragique, non. Juste souffler un peu. Vincent n'en revient pas. Son épouse vient de le pousser à faire la même chose : retourner quelques jours au bercail. Sauf que lui n'a pas vu sa famille depuis dix ans. Dix ans qu'il l'a quittée. Dix ans qu'il a quitté Jérôme, ce frère trop sage, et les copains, Olivier, Fanny, Étienne Les souvenirs sont douloureux, car Vincent a fait plus que les quitter : il les a lâchés. Ces petites vies communes où les rêves ne se débattent même plus. Ils lui en veulent mais lui cachent leur chagrin. Perdu dans sa propre identité de frère, de fils, d'amant, d'ami, Vincent voit la semaine s'étirer. Et toujours ce même air, lancinant, qui résonne, et qui n'est pas une chanson d'amour
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année