80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Même si la Terreur a pris fin avec la chute de Robespierre, le 9 Thermidor de l'An Il (27 juillet 1794), révolutionnaires et monarchistes continuent de s'affronter et le simple fait de transmettre des messages pouvait s'avérer extrêmement dangereux en ce Mardi-Saint 2 Germinal de l'An IV de la République (22 mars 1796 ; veille de l'arrestation de Charette !)... d'où le procès du martyre de la Sainte républicaine aux ailes tricolores avec l'enquête qui l'accompagne
« L'Histoire n'est qu'un mensonge sans cesse réécrit sur un brouillon sans cesse regratté ! », fait dire Gilles Raab à l'un des personnages ! À partir de là, comment pourrait-on lui reprocher le plaisir d'imaginer fort librement une conversation fictive entre deux personnages qui ont vécu il y a deux siècles, même s'ils sont censés précisément, eux, nous parler d'Histoire et en l'occurrence d'une histoire bien trouble dont l'essentiel nous vient d'une tradition orale évidemment sujette à caution.
Le problème à résoudre reste le même aujourd'hui : fautil au nom de la vérité historique s'interdire de narrer de belles et souvent de bien cruelles histoires ?
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Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
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