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New York, XXIe siècle. Un virus a anéanti la population des États-Unis, à l'exception des adolescents, qui ont vu leur avenir se désintégrer sous leurs yeux. Plus d'électricité, plus d'eau courante, plus de transports, plus d'Internet : les jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la ville qui ne dort jamais. Ils se partagent alors le territoire et forment des tribus qui coexistent plus ou moins pacifiquement.
Jefferson, le leader des Washington Square, tente d'organiser la survie des siens avec l'aide de Donna, dont il est secrètement amoureux. Privés de repères et lassés d'attendre la mort, ils partent à travers Manhattan pour tenter de retrouver l'origine du virus qui a décimé le continent.
« Le lecteur est quasi hypnotisé. Une relecture réussie et décapante de Sa Majesté des mouches entre Mad Max et Je suis une légende. » Marie Rogatien, Le Figaro Magazine.
« Un récit initiatique très maîtrisé. » Renaud Baronian, Aujourd'hui en France.
Un livre au rythme assez lent...
Ici, nous suivons tour à tour Jefferson et Donna. Ils vivent dans le même camp, à Washington Square.
Dans ce monde, un virus à ravagé la Terre et à tué tout les adultes et les enfants. Il ne
reste que les adolescents. La ville de New-York a été divisée en plusieurs quartier où les
clans essayent de cohabiter un peu tant bien que mal. Dans le clan de Jefferson, un "geek"
du nom de Brainbox a l'espoir de trouver un remède contre cette maladie et ainsi retrouver
le monde d'Avant.
Pour cela, il leur faut aller à la bibliothèque pour dénicher une revue scientifique.
De là, un petit groupe de 5 personnes; Jefferson, Donna, Brainbox, Peter et Opaline se forme.
Bien sûr une telle entreprise ne sera pas de tout repos et il faudra composer avec les autres
clans qui comptent bien mettre des bâtons dans les roues à nos amis, malgré l'aide de certains.
L'idée du virus qui décime la terre est réchauffée, mais le fait qu'il ne touche qu'une partie
de la population planétaire, c'est assez nouveau. Le petit problème qui m'a gênée tout au long
de ma lecture, ce sont les longueurs. Beaucoup trop de descriptions qui ne servaient à rien.
Les personnages sont trop légèrement travaillés, on ne connais pas trop leur caractère, de ce
fait on ne peux pas s'attacher à eux malgré le nombre interminable de descriptions.
L'histoire d'amour n'était pas vraiment nécessaire, on aurait pu s'en passer surtout au vu
du déroulement de celle-ci.
Pourtant il y a de l'action, des rebondissements et des révélations. Dommage, cela aurai pu être
une bonne lecture, mais le réalisateur aurait peut-être dû rester cantonné à la réalistaion
de film plutôt qu'à l'écriture.
La fin m'a beaucoup intriguée, et je me tâte vraiment à lire la suite.
Je remercie les éditions Le Livre de Poche de m’avoir permis de découvrir cette lecture ! Il est vrai que des romans post-apocalyptiques reposent sur une base similaire, mais celui-ci m’attirait plus que les autres et j’ai émergé de ma lecture agréablement surprise.
La vie telle que nous la connaissons n’existe plus. Un virus s’est propagé dans le monde entier, éradiquant une partie de la population. Il ne reste plus que les adolescents qui, une fois qu’ils ont atteint l’âge adulte, décèdent des suites de cette mystérieuse maladie. Pour survivre durant le peu de temps qu’il leur reste, ils se sont regroupés en groupuscules. Entre ces microsociétés, c’est la loi du plus fort qui prévaut. L’anarchie, le désordre et la confusion se sont emparés de la ville, plongeant les survivants dans une lutte sans merci.
À la mort de son grand-frère, Jefferson est amené à lui succéder comme chef de son clan. Accompagné de Donna, Brainbox, Peter et Opaline, il va tenter l’opération de la dernière chance : trouver une explication à ce virus et – si possible – l’endiguer le plus vite possible, avant que l’humanité tout entière disparaisse.
C’est à travers les yeux de Donna et Jefferson que le lecteur s’enfonce dans la noirceur de cette nouvelle société. Il faut s’attendre à un rythme saccadé, une ambiance à couper au couteau et un décor étouffant, gris et déprimant. L’auteur ne mise pas beaucoup sur l’action et privilégie d’autres aspects de son intrigue, tels que les descriptions et la psychologie de ses personnages. Personnellement, j’aurais aimé plus d’action, de péripéties, et moins de longueurs.
Chris Weitz pose les bases dès le départ, avec un background saisissant. Précisons aussi que l’auteur est également scénariste et réalisateur de films à succès (type Twiligh, À la croisée des mondes…). Cette influence se retrouve dans tous les petits détails. L’histoire est construite comme un scénario, le décor est planté avec minutie, mais également un sens du réalisme peu commun. Personnellement, j’ai beaucoup aimé le soin apporté aux détails, même si, de fait, il laisse moins de place à l’imagination.
Chris Weitz nous offre une double narration originale. Jefferson et Donna… deux adolescents qui se sont retrouvés du jour au lendemain sans parents, sans cadre, avec tout ce qu’une catastrophe telle que celle-ci peut entraîner : dites au revoir à votre petit confort douillet, aux smartphones, à internet… Une vie futile, aux antipodes de ce à quoi ils doivent faire face désormais. Livrés à eux-mêmes, ils n’ont pas d’autre choix que de survivre en attendant que la maladie les prenne, eux aussi.
Il y a un travail très intéressant qui a été fait autour de la psychologie de ces deux personnages. Je les ai trouvés attachants – autant que faire se peut. Cyniques, désabusés, ils ont dû grandir plus vite que prévu, et on les prend rapidement en pitié.
Concernant la plume de l’auteur, je pense que ça passe ou ça casse. On sent encore une fois l’influence du scénariste. Il ne va pas s’arrêter sur des impressions ou des idées conceptuelles, mais plutôt sur les faits, l’action immédiate. Tout est concret, palpable. Ça peut donner l’impression au lecteur qu’il est détaché de l’histoire, peu impliqué. En tant que lectrice, ce n’est pas quelque chose qui m’a dérangé, car je lisais comme si je visionnais un film. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que The Young World ferait un film très sympathique.
En résumé, au moyen d’une plume incisive et efficace, Chris Weitz nous propose le premier opus d’une saga post-apocalyptique noire et inquiétante. Les personnages, l’intrigue, l’ambiance et le décor... tous ces éléments sont suffisamment singuliers pour rendre l’histoire marquante et digne d’intérêt.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/science-fiction/the-young-world-chris-weitz
Pour commencer, les premiers chapitres assez très longs, décrivant largement le fonctionnement interne de Washington Square.
Si la façon dont les adolescents se sont organisés après l’apocalypse au sein de ce clan peut-être intéressante, cela n’est d’aucune utilité pour l’intrigue et les descriptions peuvent être longues.
Ce groupe d’ados courageux qui part à la recherche d’un moyen, d’un remède, afin d’échapper à l’horreur est plutôt mal assorti, mais ils ont pour eux l’envie, l’espoir, et plus grand-chose à perdre.
Durant leur quête, ils vont découvrir l’horreur dans lequel certains ont plongé et se faire des alliés.
Le style de l'auteur est simple, mais assez "vulgaire" sur certains points et cela pourrait déranger des personnes sur des passages ou moments.
Contrairement à la plupart des romans post-apocalyptiques, dans The young world, il n'y a ni zombies ni gouvernement totalitaire en place. Ce roman m'a fait penser à la saga "U4" ...
J'ai trouvé l'alternance des points de vue entre Jefferson et Donna intéressante. Malgré ça, il faut savoir que le ton choisi par l'auteur est particulier et ne plaira certainement pas à tous les lecteurs.
Car nous avons droit aux réflexions de deux adolescents, vocabulaire de leur âge à l'appui. Par exemple, Donna abuse un peu trop du "genre" ce qui a eu parfois tendance à m'agacer.
J'ai trouvé le final particulièrement bien tourné et exploité car on ne s'attend vraiment pas à ce dernier revirement.
Et puis le personnage de Brainbox, toujours si discret et en retrait pendant le voyage, m'a beaucoup surprise.
En conclusion, un roman où je fondais beaucoup d’attentes auquel il n'y aura répondu qu'à moitié, mais cela reste quand même une bonne histoire et je lirais la suite avec plaisir !
http://lapassiondelire7.blogspot.fr/2016/04/the-young-world-de-chris-keitz.html?m=1
je suis en train de le lire et j'avance laborieusement. Je trouve le style d'écriture trop lourd
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Finalement, je le trouve pas mal, dès que l'on ewst dans l'histoire ça change tout.