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Le début était pas mal mais malheureusement cela s’essouffle assez vite. J’attendais mieux de l’histoire.
Des attaques nucléaires détruisent de nombreuses villes dans le monde, des survivants se retrouvent isolés en Suisse dans un hôtel. Plus d’internet, plus de radio, de télé, plus de nouvelles.
Suite à ça, une petite fille est retrouvée morte dans l’hôtel, de toute évidence assassinée. Jon décide de mener l’enquête pour savoir qui l’a tuée.
Alors que c’est la fin du monde il est surprenant de mener une enquête sur l’assassinat d’une petite fille. Ok, c’est pour garder une certaine part d’humanité selon Jon, mais bon vu les circonstances il y a à mon avis des priorités de taille… Si seulement l’élucidation s’avérait clé pour le récit ça aurait pu justifier que l’auteure développe cela mais ce n’est pas le cas.
Beaucoup de jalons sont posés mais le développement ne suit malheureusement pas et au final il ne se passe pas grand-chose. Tout reste assez superficiel. Quant à la fin elle m’a déçue.
Je pensais me régaler mais finalement non. Un post-apocalyptique qui ne tient pas ses promesses. Dommage.
C’est avec un certain soulagement que Jon Keller, un historien américain, a quitté sa femme, sa fille et la Californie pour une conférence à l’hôtel Sixième perdu au milieu de la Suisse. Pourtant cette parenthèse, loin des disputes familiales et du climat délétère des Etats-Unis, tourne au drame un beau matin quand de terribles nouvelles tombent sur tous les téléphones portables des résidents du Sixième. Washington a été rayée de la carte par une attaque nucléaire ! Au fil des nouvelles, la tragédie prend de l’ampleur et les plus grandes villes du monde disparaissent sous les bombes. Paniqués, les gens fuient l’hôtel mais Jon décide de rester avec une vingtaine d’inconnus qui ont fait le même choix que lui. Alors que la survie s’organise, Jon commence un journal de bord afin de laisser une trace aux générations futures. Mais s’il essaie d’y retracer objectivement la succession des évènements depuis l’apocalypse, il se découvre aussi enquêteur lorsque le cadavre d’une fillette est découvert dans un réservoir d’eau. Qui a tué cette innocente enfant ? Et de quoi sera fait l’avenir des survivants ?
Un roman qui démarre en fanfare pour finalement ne pas se démarquer des thèmes classiques du genre. On y retrouve donc le groupe, la cohabitation difficile, les mesquineries et les petits secrets, les suiveurs et les leaders, les disputes, les bandes sauvages et menaçantes qui rôdent alentours. Hanna Jameson a choisi de ‘’corser’’ son intrigue postapocalyptique avec une enquête policière. A quoi bon ? Il aurait été plus judicieux de se concentrer sur le monde d’après. Or, ils vivent plutôt bien ces survivants. L’hôtel est luxueux, en cuisine on continue le service et une femme-médecin soigne les bobos éventuels. Finalement, le seul vrai problème c’est la déconnexion. Comment vivre sans internet ? Comment prendre des nouvelles de la famille, des amis ? Comment savoir ce qu’il se passe en dehors de cet hôtel miraculeusement préservé ?
Evidemment, quand les vivres et les médicaments viennent à manquer, il faut tenter des incursions à l’extérieur de leur cadre privilégié. Cela met un peu de piment mais cela ne va pas très loin…
Pour résumer, The Last se lit sans déplaisir mais ne révolutionne pas le genre. On peut s’y ennuyer, ce qui est un comble quand la planète est dévastée. C’est un roman presque trop propre, peut-être parce qu’il se passe en Suisse ! Il manque du sang, des cris, des morts lentes et douloureuses, les effets de la radioactivité…
Une lecture facile.
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