"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans ce nouveau volume, Tito renoue avec le décor du collège où se déroulait l'album Photos volées, mais c'est un nouveau personnage d'adolescent qui est cette fois à l'avant-scène : Alexandre, un élève nouvellement arrivé en ville en compagnie de sa soeur et de sa mère, qui se fait rapidement remarquer par son caractère ombrageux, difficile. Rebelle, cassant, parfois arrogant, Alexandre fait en sorte de tenir ses profs à distance, et refuse l'implication avec d'éventuels camarades. On apprendra bientôt que l'adolescent souffre de l'absence de son père, sans que l'on parvienne très bien à savoir ce qui lui est arrivé. Est-il mort, comme le laisse croire Alexandre à ceux qui parviennent à contourner ses défenses ? Il faudra la trahison de l'un de ses nouveaux amis, par blog interposé, pour que la vérité surgisse : le père d'Alexandre est en prison, ce que le garçon vit comme une honte insupportable. Sur un thème délicat et tendu (confiance trahie, honte du père et incapacité à affronter le regard des autres), Tito, en orfèvre, renoue avec l'esprit des meilleurs épisodes de Tendre Banlieue.
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