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L'OCDE et la presse économique annoncent, avec régularité, que le nombre d'heures moyen de travail par an diminue dans les " pays riches ".
Un mythe est ainsi cultivé : la société dite postindustrielle se caractériserait par une diminution automatique de la durée du travail. Certes, parfois, les mêmes institutions doivent reconnaître que " la principale raison de la baisse moyenne du temps de travail par salarié " depuis 1990 est due " à la croissance des emplois à temps partiel ", pour l'essentiel contraint (The Economist, 24 juillet 2004).
Derrière les statistiques et leurs moyennes se cache un changement d'envergure : la hausse de la productivité s'accompagne d'un allongement de la durée effective du temps de travail, un travail toujours plus dense et intense. Dans cet ouvrage, à contre-courant des analyses économiques et sociologiques dominantes, Pietro Basso explique et illustre les raisons de cette mutation qui pèse de plus en plus sur la vie quotidienne de la grande majorité des salarié-e-s.
C'est une porte d'entrée à la réflexion sur l'organisation du travail, sur sa place dans la société et sur la nécessité de porter un regard critique sur cette dernière.
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