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« T'as un joli visage, tu serais tellement belle avec quelques kilos en moins » : cette phrase vous est familière ? On ne veut plus l'entendre ! À la croisée des chemins entre recueil de témoign- ages et essai, T'as un joli visage propose un retour sur l'origine de la grossophobie dans notre société qui stigmatise et culpabi- lise toutes celles et tous ceux qui excèdent les tailles 44/46. Du purgatoire de l'école au cabinet médical, dans l'espace public et les transports, au travail ou à la maison, par leurs proches ou par elles-mêmes, les personnes grosses sont mitraillées de propos qui présument de leur santé, de leurs capacités, de leur beauté, quand ils ne sont pas directement insultants. Outre cette charge psychologique insoutenable ayant trait au regard des autres, la discrimination se matérialise également physiquement et financièrement dans leur quotidien : c'est la double peine.
Beaucoup d'infrastructures publiques sont inadaptées en raison de la norme sur laquelle elles ont été conçues : l'indécence peut aller loin quand on pense que certaines compagnies aériennes contraignent les personnes obèses à payer deux sièges d'avion pour pouvoir voyager. T'as un joli visage est un ouvrage néces- saire qui met en lumière la discrimination et l'invisibilisation dont sont victimes les personnes grosses. Au travers de témoign- ages aussi divers que poignant mais aussi un carnet d'exercices pratiques pour redéfinir un rapport bienveillant avec son corps (méditations, sophrologie, PNL, autohypnose), il libère la parole, dénonce, remet en cause, informe et propose des solutions bienveillantes pour sensibiliser au respect des corps gros, que l'on soit soi-même concerné ou que l'on souhaite devenir un ou une bonne alliée.
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