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«Les débuts de mon histoire avec Tara Tari sont simples. J'allais mal et je l'ai rencontré. Nous étions à l'arrêt, bloqués à quai tous les deux et nous nous sommes aidés. Nous sommes partis ensemble. Parfois seuls, souvent accompagnés. Simplement, avec le vent. Notre voyage n'invoque ni l'exploit ni la performance.»Dans ce récit de mer et de résilience, Capucine Trochet raconte sa folle aventure avec Tara Tari, un petit voilier de pêche du Bangladesh fait de jute et de matériaux de récupération. L'architecte du bateau l'avait prévenue : Tara Tari n'est pas fait pour traverser l'Atlantique. Pourtant, Tara Tari, si petit, est peut-être la seule embarcation avec laquelle elle se sent capable de traverser l'océan.Après dix mois en mer, Capucine apprend le nom de sa maladie génétique qui lui impose des souffrances permanentes et elle décide de poursuivre ses navigations. Sans défi. La tempête vers l'archipel du Cap-Vert, la traversée de l'océan Atlantique..., elle atteint l'essence de son rêve. Tout prend sens, au cours du voyage ; même la maladie.Sans moteur, sans électronique et sans un sou, elle avance ou recule au rythme des éléments. Au fil des milles nautiques, Capucine se construit un nouveau mode de vie et expérimente la sobriété optimiste.Tara Tari, plus qu'un bateau, est devenu «ses ailes et sa liberté».
Capucine Trochet est une jeune fille volontaire et aventureuse dont le projet d’une traversée de l’Atlantique en solitaire tombe à l’eau à cause d’une intervention chirurgicale sur sa jambe. Qu’importe, elle change son fusil d’épaule et décide de faire cette traversée à bord d’un petit voilier de pêche originaire du Bangladesh. La voilà embarquée sur Tara Tari, un bateau petit et modeste fait de toile de jute et de matériaux de récupération qui attire les curieux. La vie sur ce voilier si singulier où les avaries sont fréquentes est spartiate et la navigation sportive car tout est manuel.
Atteinte d’une maladie orpheline dont le diagnostic n’est pas encore tombé, la jeune fille surmonte ses douleurs pour vivre sa passion. Elle a dû arrêter la compétition mais rien ne l’arrêtera dans sa traversée de l’océan et elle trouvera dans ce périple la résilience et le désir de continuer la navigation.
C’est aussi un récit d’amitié au gré des rencontres et des amis qui la rejoignent pour partager avec elle quelques jours de navigation.
J’ai été époustouflée par la volonté et le mental de Capucine, sa confiance et sa détermination à avancer coûte que coûte. Ses réflexions aussi sur cette nature que l’homme exploite et détruit, et cette beauté offerte qu’elle ne se lasse pas d’admirer et de nous faire partager, comme sa rencontre avec les dauphins ou les baleines.
Ce récit est une belle leçon d’humanité.
Un album photo permet au lecteur de faire connaissance avec ce drôle de bateau et de voir Capucine en pleine action.
Un seul regret : j’aurais aimé avoir une carte montrant le périple de Tara Tari et Capucine
Ce récit d’aventure participe au Prix littéraire Terres D’ailleurs 2020
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