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Les émeutes faisaient rage dans la petite ville de Blaine. Le lendemain, la presse locale en évoquait le triste bilan : huit fermes détruites, quatre voitures incendiées, un bulldozer au fond du ravin et la mort " accidentelle " d'un jeune homme de race blanche et vraisemblablement d'origine juive qui aurait été à la tête du soulèvement de fermiers mexicains. Le shérif de Blaine, Boss Edgar ne devait pas s'en émouvoir, et si ses prisons étaient vides, il coulait plus de sang dans les champs de son comté que d'eau dans leurs plantations. D'ailleurs, la violence était son sport favori. Ta mort me suffira est un roman noir, très noir dont le titre sonne paradoxalement comme un euphémisme. L'histoire en effet est celle de la vengeance machiavélique d'un père meurtri par la mort de son fils, dont chaque étape vise à exorciser sa douleur. Écrit à quatre mains dans un style alerte et plein d'humour par un couple d'auteurs, l'un américain et l'autre française, le roman, qui s'inspire d'un fait divers du fin fond des États-Unis où racisme et antisémitisme font partie d'un quotidien ordinaire, se situe à mi-chemin entre tragédie grecque et classique de la littérature policière.
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