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Ce livre est un peu une surprise littéraire. Instinctivement je n'y serai pas allée car le domaine des primates ne m'avait pas attiré jusque là. Et puis, fidèle à mes convictions, j'ai suivi le guide et j'ai lu !
Bénédicte Vidor-Pierre nous propose un récit autour de sa plus grande passion, les SINGES.
Elle nous présente également son entourage, ses amies mais l'objet principal du livre reste autour de cette passion débordante.
Au fil des pages on se surprend alors à apprivoiser ce monde particulier dans lequel évolue Ben. Ses amies essaient de lui faire voir ce que notre "monde" peut offrir de bon mais ce n'est pas forcément suffisant.
Et puis Ben a décidé de respecter ses choix, ses envies et non pas de faire ce que les autres veulent qu'elle fasse.
Ce roman aborde des questions plutôt d'ordre philosophique sur qui nous sommes, ce que nous percevons de notre environnement, ce que nous en faisons ? Autant de sujet que l'auteure aurait surement pu développer encore plus mais qui aurait pu rendre le livre moins agréable. Enfin, pour ma part, j'aime comme il est car il laisse libre court à nos pensées. Et surtout l'auteure ne nous impose pas une vision des choses, elle émet ses idées et opinions et ensuite nous propose d'y réfléchir.
C'est une lecture très agréable, rapide. Bénédicte Vidor-Pierre va droit au but et je trouve ça très bien.
Bonne lecture !
Pas facile de chroniquer un OLNI, Objet Littéraire Non Identifié.
Ben est une jeune femme primatologue dans le zoo de Lyon, elle y est née, c’est son monde et sa vie.
Affublée de deux amies Marie-Cécile bourgeoise coincée et Châle qui conjure sa peur de vieillir en multipliant les aventures sans lendemain, autant dire que ce trio est des plus contrasté. Les deux amies aimeraient ramener Ben dans le monde « normal » qu’elle devienne sociable et plus féminine, car Ben ne se soucie pas de son apparence.
Elles vont lui trouver un amoureux Jean.
Mais Ben ne vit que pour ses primates et en particulier Milka avec qui elle a grandi comme avec une sœur et avec qui elle communique à travers le langage des signes. Ben croit que les primates sont égaux à l’homme et qu’ils ont une âme. C’est sa question existentielle.
Une thèse que j’épouse volontiers.
L’écriture est vive parfois abrupte, ce qui donne un récit rythmé.
L’auteur Bénédicte Vidor-Pierre, a une formation philosophique et cela se sent, parfois j’ai regretté qu’elle n’aille pas plus loin dans son analyse. J’aurais aussi souhaité que le livre soit plus long, mais c’est mon seul bémol pour une lecture originale.
Merci Bénédicte pour cette découverte et bravo aux éditions Abordables qui savent « sortir des sentiers battus ».
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 07 mai 2017.
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