80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
En 1336, Guillaume de Boldensele, frère Prêcheur du couvent de Minden, de retour d'un pèlerinage à Jérusalem, rédige, à la demande du cardinal de Talleyrand, personnage influent de la cour pontificale d'Avignon, un Liber consacré à la Terre Sainte et à l'Égypte. Parmi les nombreux récits de pèlerinage du XIVe siècle qui nous sont parvenus, celui-ci se distingue par l'étendue de la culture dont il témoigne. Culture théologique, ce qui ne surprend pas, mais aussi culture scientifique, jointe à une curiosité d'esprit, qui l'amène à confronter son savoir à l'expérience, devant des phénomènes jugés miraculeux, à construire une image du monde fondée à la fois sur la cartographie et sur ses propres observations.
Dès 1351, Jean le Long, abbé de Saint-Bertin à Saint-Omer, insère ce récit dans la série de traductions qu'il consacre au Proche-Orient et à l'Asie récemment découverte, offrant ainsi un témoignage intéressant sur le nouveau statut du français comme « langue de clergie ». Ainsi c'est à un double titre que l'oeuvre de Boldensele mérite d'être tirée de l'oubli.
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