"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Langlet, prince destroy du show-biz, a disparu. Deux journalistes déglingués mènent l'enquête. Rock + suspense : naissance d'un genre. Poker d'As de L'Année du polar 1986.
" Star des médias, Langlet, surnommé le pape du rock, fait et défait les réputations dans le micro-maquereaucosme du show-biz. Trente ans, fast-donjuan, buveur, shooté, ubiquiste, ce wonder boy tout-puissant n'a pas réussi de la sorte sans se faire de nombreux ennemis. Aussi sa disparition soudaine fait-elle sensation.Journaliste sur la touche, le narrateur, flairant le scoop de sa vie, se lance sur les traces du disparu, dont il va reconstituer le fulgurant et dangereux parcours en une série de ash-backs stroboscopiques, zigzaguant des milieux branchés aux campements de ferrailleurs et du Palace aux vestiges du Golf Drouot... " (Michel Lebrun, L'Année du polar)Journalistes vendus aux producteurs, concerts organisés par la mafia, musiciens animés du seul souci d'échapper à l'usine... Entre Paris, Marseille, New York et Le Havre, l'enquête-fiction de Michel Embareck nous entraîne en Cadillac dans les coulisses obscures du show-biz, où l'intégrité s'achète et où l'honnêteté se noie dans le Jack Daniel's.Fresque d'une génération en perfecto et santiags croco, Sur la ligne blanche redonne au rock les couleurs du mythe.
Lorsque Frantz, journaliste dans un journal suisse, sur la touche, apprend la mort de Langlet, critique de rock, animateur emblématique d'émissions musicales qui font ou détruisent des carrières, il flaire le bon article et se lance sur l'enquête. Langlet a été arrêté par la police étasunienne et assassiné en détention. Mais pourquoi et comment ce buveur, noceur, dragueur, tout puissant a-t-il pu tomber ?
Michel Embarek a été critique rock au magasine Best pendant dix ans avant de se lancer dans l'écriture de polars. Sur la ligne blanche est son premier roman, réédité cette année par Archipoche. Le romancier connaît donc très bien le milieu dans lequel il place son histoire et les plus anciens des lecteurs croiront -sans doute à raison- reconnaître dans ses personnages des gens connus tels Philippe Manoeuvre et Antoine de Caunes, 1984 c'est la grande période de l'émission Les enfants du rock. J'avoue être passé à côté de cette émission diffusée entre 1982 et 1988, ce sont des années où je regardais très peu la télévision, préférant au moins pour les dernières années concernées les sorties avec les copains.
J'ai eu beaucoup de mal a entrer dans l'histoire de M. Embarek, la construction du roman avec des allers-retours temporels, mais aussi des changements de narrateurs, une langue très argotique et imagée que je ne comprends pas totalement, devinant plutôt certaines phrases, des références musicales que je n'ai pas -mais ça, ce n'est pas rédhibitoire- tout cela a fait que je ne me suis pas vraiment passionné pour l'histoire ni pour les personnages. J'ai bien senti qu'il y avait une ambiance rock, un truc bien barré, mais je n'ai pas accroché -malgré un titre emprunté à Alain Bashung. Trop obscur, un peu abscons, j'avoue n'avoir pas tout entravé, même si la fin est un peu plus explicite, plus claire.
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