Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Deux formules de Marcel Duchamp sont ici interrogées. A travers la première : « I would be a monk not a monkey », le commentaire tente de répondre à deux questions qui, associées, constituent une forme de paradoxe : pourquoi Duchamp condamne-t-il aussi régulièrement et durement la répétition chez ses collègues artistes (les peintres en particulier)? Pourquoi Duchamp pratique-t-il, tout aussi constamment, l'autorépétition de ses propres oeuvres ? La réponse passe par une distinction subtile pratiquée par l'inventeur du ready-made entre répétition (du geste créateur), et duplication (des oeuvres); à travers une sorte de travail du deuil ressassant la perte de sa propre créativité, elle ouvre à une zone nouvelle, la découverte de l'inframince. La deuxième étude interroge la "dernière oeuvre" de Duchamp, sa fameuse épitaphe : "D'ailleurs, c'est toujours les autres qui meurent" dans la perspective d'une rhétorique contrepèterique qui tente de projeter, une ultime fois, toute la négativité du "faire" sur l'autre, le "regardeur".
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