"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Groupe d'architectes italien parmi les plus influents de sa génération, Superstudio a profondément renouvelé, entre 1966 et 1978, le langage et l'imaginaire de l'architecture, ouvrant la discipline à des pratiques conceptuelles et anticipant par le photomontage l'avènement d'un urbanisme du réseau et de la communication totale.
Fondé en 1966, à Florence, par Adolfo Natalini et Cristiano Toraldo di Francia, et rejoint ensuite par Gian Piero Frassinelli, Roberto et Alessandro Magris ainsi que par Alessandro Poli, Superstudio s'impose avec des projets devenus iconiques sur le devant de la scène radicale mondiale.
Si les Histogrammes (1969) et le Monument continu (1969) ironisent sur l'échec de l'architecture fonctionnaliste en réduisant l'architecture et le design à une forme de « neutralité absolue », Superstudio prône le retour aux Actes fondamentaux - la Mort, l'Amour, la Cérémonie, l'Éducation et la Vie - pour concevoir la ville et l'habitation comme un rite permanent : « Toute architecture sur la terre est un édifice pour une cérémonie inconnue ».
L'ouvrage emprunte les chemins conceptuels du groupe afin de donner à voir autant la chronologie de l'oeuvre qu'une transversalité intellectuelle pour saisir l'impact de cette pensée sur les fondements de l'architecture. Il présente aussi de manière exhaustive les formes fictionnelles d'écriture de l'architecture et offre un catalogue raisonné des oeuvres du groupe.
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