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Bertrand Chevalier, étudiant en socio et contrôleur judiciaire à mi-temps, a poireauté tout l'après-midi, ce lundi 16 mai, au Palais de justice de Paris, mais Aïssatou, qu'il avait convoquée, n'est pas venue. La jeune femme qui devait passer au tribunal quelques jours plus tard pour un vol à l'étalage s'est volatilisée, le samedi précédent, dans les rues de New York.
Deux jours plus tard, c'est Sandra, la copine russe d'Aïssatou, qui est étranglée dans son appartement de Levallois. Et le Smartphone d'Aïssatou, que Sandra avait conservé avec elle, depuis New York, a disparu !
Bertrand et Antoine Lousteau - un journaliste du Parisien qui enquête sur le meurtre de Sandra - partent à la recherche du téléphone... et s'aperçoivent que leur initiative vient de provoquer en retour l'intervention sournoise et discrète d'une officine parisienne entièrement dévouée à la défense des intérêts de l'Oncle Sam. Remontant le fil de la pelote, les deux héros, comprennent que le meurtre de Sandra à Levallois et la disparition à New York d'Aïssatou - connue dans les milieux de la prostitution sous le pseudo de Johanna - étaient bien liés. Sandra a été tuée pour avoir conservé avec elle le téléphone de son amie, qui contenait sans doute de précieux indices sur sa mystérieuse disparition.
La rencontre d'un officier des services français et la soudaine défection d'un assistant de l'officine atlantiste leur permettront, lors d'une nuit mémorable passée dans un sous-sol de la DGSE à tenter de décrypter une clé USB, de résoudre une partie de l'énigme : Aïssatou a disparu le samedi 14 mai 2011 à New York, après avoir reçu, peu avant midi, un texto lui fixant rendez-vous dans la suite 2806 du Sofitel Manhattan !
Le reste du mystère leur sera entièrement dévoilé, quelques semaines plus tard lors d'un dîner non moins mémorable auquel l'universitaire Robert Warschawski, professeur d'économie et de finance internationale, a décidé de convier tous les protagonistes : le président du FMI s'était « commandé », pour ses dernières heures de farniente avant l'avion de Paris, un grand classique « scénarisé » de la prostitution haut de gamme : une soubrette qui résiste... C'était compter sans la surveillance étroite dont il faisait l'objet à son insu : « neutraliser » la malheureuse Aïssatou et lui substituer l'innocente Nafissatou Diallo n'avait été qu'un jeu d'enfants pour les agents dormants du Sofitel. Un subterfuge de dernière urgence, destiné à empêcher le patron du FMI de se rendre le surlendemain à Berlin pour y annoncer, en compagnie de la Chancelière allemande, un bouleversement complet de la donne monétaire mondiale en vigueur depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Il fallait coûte que coûte sauver le soldat Dollar ! Quitte à provoquer un effondrement de l'Europe, empêtrée dans ses dettes souveraines. Un moindre mal au regard du cataclysme planétaire qu'aurait pu représenter un effondrement de l'Amérique, elle-même lourdement endettée...
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