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Sueños isleños/Rêves insulaires est la première anthologie poétique bilingue espagnol/français de Basilio Belliard ; elle aspire à ouvrir une nouvelle fenêtre sur la République Dominicaine grâce à cet artiste qui a remporté en 2002 le Prix national de Poésie.
« Nul n'est plus solitaire qu'un insulaire » écrit ce poète avant d'ajouter : « L'insulaire se nourrit d'espace : il a soif de voyages et d'envols. Il naît avec des ailes et porte en son coeur une barque. » (« Isla al aire » / « Île en l'air »). Ces réflexions peuvent sans nul doute s'appliquer à leur auteur. Ses poèmes sont de petits tableaux dans lesquels s'invite souvent la mer des Caraïbes, silencieuse, déchaînée, lieu de naufrages ou métaphore de la femme désirée.
Son oeuvre explore l'espace clos de l'île, sa beauté, ses sens, son rythme tout en dépassant constamment ses limites et en construisant des ponts vers d'autres territoires rêvés. Les textes sont simples, humbles, sensuels. Les poèmes en prose placés, sous l'égide de Baudelaire : « Sois toujours poète, même en prose » troublent les frontières des genres. Certains ont de clairs échos autobiographiques. Basilio Belliard y revient sur sa vocation de poète qu'il relie à l'enfance, au rêve, au doute, à l'angoisse, à un labeur peut-être vain mais sans cesse renouvelé, à un métier de sable, selon sa propre expression.
Pour les amateurs de poésie, curieux de découvrir un poète étranger inconnu en France. À l'occasion de sa venue à Orléans, j'ai eu l'occasion d'entendre cet écrivain jeune et brillant qui cherche à promouvoir la culture de son pays, la République Dominicaine.
Bravo pour cette collection, Passerelles en poésie, qui propose des anthologies poétiques d'auteurs étrangers.
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