"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Que se cache-t-il derrière Stranger Things ? Un laboratoire secret, une petite ville américaine des années 1980, une bande de jeunes et des monstres venus d'un autre monde. Il n'en faut pas plus pour comprendre le succès de cette série et, surtout, les questions philosophiques que l'on peut en tirer : est-ce que c'était mieux avant ? La nostalgie n'est-elle pas une illusion ? Ce «monde à l'envers» ne rappelle-t-il pas l'allégorie de la caverne de Platon ou les mondes possibles du philosophe Leibniz ? Et tous ces monstres ne représentent-ils pas la part d'ombre en chacun de nous ? Qui suis-je ? Gilles Vervisch propose un exercice de pop philosophie, pour montrer ce qu'il y a de Nietzsche dans le regard de Jim Hopper, en quoi les bains d'isolation sensorielle d'Eleven s'inspirent de Descartes, et comment Max a pu sauver son âme avec une chanson. La série Stranger Things se révèle ainsi un bon moyen d'aborder des notions essentielles de philosophie, comme le temps, le bien et le mal, le destin ou la vérité, en se demandant si Will Byers est fou ou lucide, si les mormons ont l'électricité, et comment Eleven parvient à voyager dans un réfrigérateur de pâte à pizza.
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