"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À trente et un ans, Emma est une femme-enfant qui peine à trouver sa place. Forte mais fragile, hypersensible et introspective, elle passe ses soirées devant Netflix ou à rédiger des chroniques littéraires pour son blog, vagabonde dans Londres et écrit pour oublier les problèmes de sa vie. Quand la jeune femme accepte de suivre Chiara, sa meilleure amie et colocataire à une soirée au pub, elle est loin de se douter que l'ambivalent Bilal, fantôme d'une relation interdite, va refaire une entrée fracassante dans sa vie et tout bouleverser sur son passage. Comment garder la tête froide face à cette passion dévastatrice qui l'habite et l'abîme ? Avec l'aide de Chiara et de son "Carnet des petits bonheurs", Emma va apprendre que la vie n'est pas toujours rose, que la douleur s'apprivoise, et que grandir n'est pas une sentence... Un tendre roman d'amitié, une quête de soi qui nous embarque avec humour et émotion entre Londres, Prague et Paris.
« Starling » mot anglais signifiant étourneau
Est-ce un roman d’amour, un roman d’amitié, une quête de soi, une apologie des voyages salvateurs ? Ou un mix de tout cela ?
Emma 31 ans, vit à Londres en colocation avec Chiara sa meilleure amie italienne. Certes, les loyers sont chers à Londres, mais c’est surtout pour ne pas être seule. Hypersensible, mal dans sa peau, dépressive depuis plusieurs années à la suite de la perte de ses parents, puis de sa grand-mère, et déçue par les hommes, Emma vit recluse par peur d’affronter la vie extérieure, et passe son temps à lire, à regarder Netflix, et à écrire.
La seule fois où elle accepte de sortir au pub avec Chiara, elle se retrouve en face de son pire cauchemar, Bilal, son ancien psy, qui a aussi été son plus grand amour. Et tout bascule.
Chiara a un caractère entier, méditerranéen, cash, et doute très peu d’elle. Elle a une belle assurance, considère l’amitié comme un bien précieux et inaltérable, et l’amour comme une love-story, sinon rien. Elle sera à jamais présente pour Emma. C’est un pilier inébranlable.
Bilal est charmeur, manipulateur, menteur, antipathique. Malgré lui parfois, il me semble, il n’est pas toujours conscient du mal qui fait aux autres. C’est l’homme plus que le psy qui est montré dans ce roman. Il finira par évoluer, fera une tentative de rédemption pour plaire de nouveau à Emma qui elle-même aura changé.
Maxime est un jeune musicien rencontré par hasard dans un train, drôle, émouvant, gay, qui deviendra le confident d’Emma et tiendra le rôle de bouée de sauvetage régulièrement.
Emma est ambivalente, hypersensible, pas sûr d’elle, introspective. Elle fera tout pour se trouver elle-même et devenir « elle », sans les autres en partant vivre quelques temps à Prague. Les rencontres qu’elle y fera détermineront sa personnalité. Elle aussi va se servir d’un jeune homme albanais, Ervian. Elle en prendra conscience et essaiera de ne pas lui faire trop de mal. Elle découvrira sa vraie nature, le chant, la musique, l’écriture, les amis. Cela la fera grandir, elle pourra revenir à Londres plus forte que jamais, sa dépression derrière elle. Finalement, elle fera preuve de résilience et rebondira.
Les villes sont des personnages à part entière : Londres magnifiée par des descriptifs bien réels, et Prague. On sent le vécu de l’auteure qui ne peut parler de ces villes qu’en les connaissant parfaitement, d’où la sensation qu’elles sont une partie intégrante du récit. On perçoit bien également l’interaction entre les personnages et les lieux.
L’auteure a écrit un romain « feel good » mais avec des personnages complexes, des réflexions intéressantes sur comment se sortir d’une dépression et d’une relation malsaine, comment dépasser ses problèmes, ses frustrations, les aléas de la vie. Elle nous donne quelques pistes avec le carnet à petits bonheurs, l’exil loin des soucis, la reconstruction de soi dans une nouvelle ville, avec de nouveaux amis. Et un seul déterminisme : la résilience.
Un roman subtil, rythmé, étonnant car pas si convenu que ça malgré une première impression de « feel good », avec de la profondeur et de la recherche dans la façon de croquer les personnages et les lieux. On passe un bon moment avec ce livre dont même la couverture ne laisse rien au hasard : une jeune femme allongée dans l’herbe (d’un parc londonien ?) cachée par un livre blanc, sans titre, qu’elle semble dévorer. Une belle découverte pour moi.
Emma est une jeune trentenaire, casanière, hypersensible, orpheline, ey écrivaine. Elle vit avec Chiara sa meilleure amie qui est beaucoup plus extravertie.
Lors d'une soirée dans un pub, elle va être confrontee à la réapparition de Bilal, fantôme d'une relation interdite qui va bouleverser sa routine.
Les héroïnes de ce nouveau livre de Mélanie Taquet sont plus denses, plus entieres que ses précédentes heroines. Elles sont imparfaites comme nous, en pleine quête identitaire.
Emma doit trouver son equilibre, elle qui a deja vécu des deuils fondamentaux. Elle va affronter une histoire d'amour difficile, contrariée, mêlée à une dépression non guérie.
Mélanie a l'art de mettre les mots sur les maux avec bienveillance, justesse. Avec des mots simples, des rebondissements, des états d'âme, j'ai plongé dans l'univers d Emma, cette blogeuse-auteure de romans chic-list.
Une histoire forte teintée de feel good, de resilience, dépaysante car on voyage entre Londres, Prague et Paris, fraiche et petillante.
Du grand Mélanie Taquet qui m'a, à nouveau, séduite par sa plume vraie, douce.
Superbe ! Quelle histoire ! Lu d'une traite tant je ne pouvais quitter Emma, Chiara et Bilal.
Un délice
Je ne m'attendais pas à un tel plaisir de lecture
Ravie.
C'est un vrai coup de coeur pour l'histoire et surtout pour l'auteure dont le style m'a enchanté.
Avec des mots simples, des enchainements fluides, des moments plus intenses que d'autres, des rebondissements, elle nous fait plonger dans la vie d'Emma alors qu'elle est embourbée dans sa vie et ses sentiments
Les thèmes abordés ne sont pas simples : la dépression, la dépendance affective, le deuil.
Trois grands thèmes qui auraient pu être traités séparément par crainte de trop en faire et qui là sont très bien réunis pour nous entrainer dans la vie compliqué d'Emma.
Une histoire intense donc mais quand même « feel-good » parce que l'on est témoin des efforts d'Emma pour reprendre sa vie en main.
Elle chute parfois mais elle avance toujours (pas forcément droit mais quand même)
Elle est attachante et il est facile de reconnaitre un ou deux de ses propres doutes ou défauts en elle
Assister à l'évolution d'Emma donne l'occasion de réfléchir à ses propres erreurs et difficultés à avancer
Atypique dans le genre feel-good, c'est pour moi avant tout une belle historie d'amour avec soi-même qui devient une belle histoire d'amour et d'amitié avec les autres
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