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Spinoza : l'homme qui a tué Dieu

Couverture du livre « Spinoza : l'homme qui a tué Dieu » de Jose Rodrigues Dos Santos aux éditions Herve Chopin
Résumé:

Comment Spinoza a inventé le monde moderne.
Amsterdam, 1640.
Un homme est excommunié de la communauté juive portugaise à Amsterdam pour avoir remis en question les Écritures. Le jeune Benoît de Espinosa assiste à la scène et l'épisode fait germer en lui un doute.
Et si ce que raconte la... Voir plus

Comment Spinoza a inventé le monde moderne.
Amsterdam, 1640.
Un homme est excommunié de la communauté juive portugaise à Amsterdam pour avoir remis en question les Écritures. Le jeune Benoît de Espinosa assiste à la scène et l'épisode fait germer en lui un doute.
Et si ce que raconte la Bible était faux ?
Le soupçon va lancer Bento dans la plus grande quête intellectuelle qui soit. Qui a vraiment écrit les textes sacrés ? Quelle est la vérité sur Dieu ? Qu'est-ce que la nature ?
Toutes ces questions sont interdites et le jeune Spinoza va bientôt en payer le prix. Rabbins et prédicateurs chrétiens commencent à le persécuter et l'accusent d'hérésie.

Inspiré par la vie prodigieuse du plus grand philosophe portugais de tous les temps, J.R. dos Santos nous raconte comment Spinoza a mis fin à l'âge des ténèbres et inventé le monde moderne. Comment il est devenu " L'homme qui a tué Dieu ".

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Avis (1)

  • Rendre la philosophie de Spinoza accessible tout en découvrant sa vie, c’est le pari réussi de J.R. Dos Santos.

    Au 17ème siècle, à Amsterdam, qui fait alors partie des Provinces Unies, est installée une grande communauté juive portugaise. C’est là que naît et grandit Bento de Espinosa dans...
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    Rendre la philosophie de Spinoza accessible tout en découvrant sa vie, c’est le pari réussi de J.R. Dos Santos.

    Au 17ème siècle, à Amsterdam, qui fait alors partie des Provinces Unies, est installée une grande communauté juive portugaise. C’est là que naît et grandit Bento de Espinosa dans une famille croyante et pratiquante.

    Le jeune garçon suit les cours à la synagogue où son esprit critique et sa grande intelligence sont vite remarqués. La carrière de rabbin semble faite pour lui. Mais en grandissant le jeune homme se pose beaucoup de questions, notamment en ce qui concerne la Bible.

    Alors qu’il n’a eu tout au long de sa jeunesse que très peu de contacts avec les Néerlandais, si ce n’est les nourrices engagées par son père, Bento se met à fréquenter en cachette une librairie où des réunions sont organisées par des chrétiens. Il veut comprendre leurs idées libérales et pour cela il n’hésite pas à apprendre le latin.

    Le jeune homme joue un jeu dangereux car sa communauté interdit formellement tout échange autour des questions religieuses avec les païens. Il est conscient qu’il risque un « cherem », c’est à dire l’excommunication et l’exil de sa communauté.

    Mais l’attrait des idées, de la réflexion est plus fort que tout. Spinoza va pousser la logique et la raison jusqu’à leurs extrêmes, faisant parfois preuve d’imprudence. Il en paiera le prix fort : un cherem sera prononcé à son encontre ; plus aucun membre de sa communauté ni de sa famille ne sera autorisé à lui adresser la parole et il devra s’installer au milieu des Néerlandais.

    Mais là aussi ses idées dérangent. Toute sa vie, il sera en danger d’être emprisonné et torturé par l’Inquisition.

    Parmi les idées qu’il a défendues, celles de sa méthode d’interprétation des Ecritures par la raison et celles sur la libre pensée de chaque individu ont été son fer de lance.

    » Les théologiens passent leur temps à essayer de voir comment extraire leurs idées du texte sacré, en les légitimant par l’autorité divine. Ils utilisent la Bible pour dire ce qui les arrange (…) A ces maux, il faut ajouter la superstition, qui apprend aux hommes à mépriser la raison et la nature, ainsi qu’à n’admirer et ne vénérer que ce qui répugne à toutes deux. «

    » Ne doute jamais du pouvoir d’une bonne idée. Les gouvernements les plus tyranniques sont ceux qui transforment les opinions en crimes, car tous les individus ont un droit inaliénable sur leurs pensées. Un gouvernement qui tente de contrôler les esprits est tyrannique. Vouloir imposer le vrai et le faux constitue un abus de pouvoir et une usurpation des droits des citoyens. La pensée de tout un chacun est sienne, et il y a autant de modes de pensée que de goûts dans la nature. «

    Voilà qui résonne encore dans notre monde actuel. On a accusé Spinoza d’être hérétique. C’est faux. Sa conception de Dieu n’était pas celle d’un dieu qui punit mais celle du divin présent partout dans la Nature.

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