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Et si l'Antiquité avait connu une première guerre froide ? Un affrontement bloc contre bloc, semblable à la célèbre opposition entre les États-Unis et l'URSS ? C'est à partir de cette idée neuve et stimulante que Manuel Rodrigues de Oliveira raconte l'histoire totale de l'opposition, de style comme de modèle, de Sparte contre Athènes entre 510 et 354 av. J.-C.
Entre 510 et 432, c'est bien Sparte qui perd l'hégémonie sur le monde grec au profit d'Athènes. Durant cette période, Sparte, à la tête de la ligue du Péloponnèse, se montre très proche des États-Unis et de l'OTAN de la guerre froide en assurant une hégémonie qui respecte la liberté et la souveraineté de ses alliés ; là où Athènes développe, à partir de 477, une démocratie radicale à la tête d'un empire maritime qui se nourrit de ses alliés transformés en sujets, à l'image de l'URSS et des signataires du pacte de Varsovie. La guerre du Péloponnèse, entre 431 et 404, constitue le point culminant de ce duel. Face à l'agression d'Athènes et à son empire en expansion, Sparte et ses alliés mettent fin à l'impérialisme athénien et à l'empire. Sparte, grisée par sa victoire, se laisse à son tour tenter par l'impérialisme. Sa chute et son incapacité à restaurer son hégémonie, comme l'échec de la seconde confédération athénienne après 354, conduisent à la fin de la logique du bloc contre bloc.
Un livre stupéfiant de maîtrise et d'originalité sur un des plus fameux duels de l'histoire de l'humanité.
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