"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«J'ai peur, Schopenhauer.Ces mots prononcés un matin par la voix tremblante de ma cousine Graciela ont marqué le commencement de la fin. Qu'elle m'appelle si tôt n'avait rien d'extraordinaire. Ce n'était pas la première fois. Elle en avait l'habitude. M'obliger à sortir de mon lit ne la dérangeait pas. J'ai essayé de dire quelque chose. Elle a raccroché. Brutalement, comme si la communication avait été coupée. J'étais parvenu à comprendre : Je veux te voir. J'ai découvert quelque chose de terrible.»À Caracas, en 1954, Graciela, une très belle jeune femme issue de la grande bourgeoisie, mariée à un ministre, mène une existence dorée. Mais avec le narrateur, son cousin surnommé Schpenhauer parce qu'il est professeur de philosophie, nous allons peu à peu découvrir ce qui l'a terrifiée ce matin-là. Sous la dictature de Jiménez, l'assassinat politique, perpétré souvent dans d'atroces conditions, fait partie du quotidien. Et du passé de Graciela, de celui, surtout, de son premier mari mort dans d'étranges circonstances, vont surgir des secrets que personne ne voulait connaître.
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