80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Ce livre est un témoignage, légèrement romancé, sur les trois années (1974 à 1977) que l'auteur, Jean-Luc Palicot, a passées en Algérie, en tant que professeur de français, dans le cadre de la coopération. Parmi ses souvenirs, s'inscrit, entre autres anecdotes, sa perception des jeunes femmes algériennes. A 22 ans, il pense avoir eu ce privilège, assez rare, d'être enseignant « roumi » (étranger européen) pour deux classes de jeunes filles de 15 à 19 ans qui respiraient la joie de vivre, cheveux au vent, et portaient la mini-jupe. Il s'adresse aux lectrices et lecteurs de tous âges, curieux de connaître l'ambiance des années soixante-dix en Algérie. Et aussi, évidemment, aux filles et garçons d'origine maghrébine, qui ont actuellement l'âge qu'avaient ces jeunes filles - peut-être leurs grand-mères ! - il y a quarante ans et qui se prénomment Djémila, Malika, Khédidja, Fatiha, Samira, Rabia ou Louiza. L'auteur a conçu ces textes avec humour, amour, tendresse... et réalisme. Il offre donc sa vision personnelle ainsi qu'une part de sa vie, ses souvenirs, ses témoignages qui surprendront. Car il est sans doute difficile d'imaginer ce qu'était l'Algérie au cours de cette période si peu racontée.
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