"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En août 1914, lors de la déclaration de guerre, Eugène Carrias, âgé de 19ans, préparait Saint-Cyr au lycée de Nîmes. Nommé sous-lieutenant cinq mois plus tard, il était affecté en janvier 1915 au 164e régiment d'infanterie à Verdun et participait avec celui-ci à différentes actions autour de cette place, au bois d'Herbebois, aux Éparges, à Bethincourt età Charny. Le 21 février 1916, lors de la grande attaque allemande sur Verdun, il occupait avec sa section le bois d'Herbebois, en première ligne. Il y subissait ainsi le plus violent bombardement alors connu. Grièvement blessé le 23 février, il était amputé de l'avant-bras gauche après une évacuation difficile. Eugène Carrias poursuivra sa carrière militaire et rédigera plusieurs ouvrages de stratégie militaire, dont L'Armée allemande (Berger-Levrault, 1938), La pensée militaire allemande (PUF, 1948), Le danger allemand (PUF, 1952), La pensée militaire française (PUF, 1960). Il mourra à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) en 1961. Rédigés à partir de ses carnets de guerre, les Souvenirs de Verdun sont le récit des dix-neuf mois de guerre vécus par le très jeune officier qu'il était.
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