Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Cette nouvelle édition de "Souvenirs d'anarchie" rassemble le premier interview paru dans "Le Matin" et deux importantes mises au point faites par Rirette Maïtrejean en 1937 et 1959. A la mort de Libertad dans un commissariat, Rirette Maïtrejean doit assurer la rédaction, la fabrication et la vente du journal l'anarchie. Arrive comme typographe et rédacteur, Victor Kibaltchiche, dit Le Rétif, le futur Victor Serge. Se regroupent à l'anarchie des anarchistes de diverses tendances. Quelques-uns, impatients, deviendront "les bandits tragiques" (la bande à Bonnot) faisant quelques braquages. L'Etat déclenche une intense campagne d'opinion sécuritaire. Rirette et Le Rétif sont accusés d'ête les théoriciens et les organisateurs du banditisme anarchiste. Arrestations, procès en janvier 1913, 22 accusés, 400 témoins, des guillotinés... C'est la fin du journal, Rirette est acquittée, Le Rétif condamné à 5 ans de prison et 5 ans d'interdiction de séjour.
Dans ces trois textes Rirette revient sur cette période et décrit une partie du mouvement anarchiste avant la guerre de 1914-1918, avec le soutien aux grèves durement réprimées, le réformisme montant, mais aussi la vie quotidienne...
Elle meurt en juin 1968, et depuis le procès de 1913, elle a pu voir à l'oeuvre la société bourgeoise de la IIIe, IVe, Ve république...
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