80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Tout petit déjà, Sofiane s'interrogeait et, en questionnant le monde ou du moins ce qu'il en percevait et en comprenait, au travers de nombreux prismes, découvrit que la vie n'épargnait même pas les morts, ces nés ailleurs, là où le temps est absence semblerait-il. Si ces os ont cessé de grandir aujourd'hui, lui croît encore, poursuivant une quête inexorable de savoir. Afin d'en savoir plus, Sofiane accepte parfois d'oublier, de se perdre aussi, mais de moins en moins seul. Ce n'est qu'avec les autres, au gré de rencontres pas nécessairement préparées, consciemment s'entend, qu'il grandit en lui-même et que ce savoir exulte. Le savoir des uns, toujours disponible, enrichissant le sien. Sofiane, se sentant sachant mais pas sauver de la vie et encore moins de l'aveuglement, de l'erreur ou du mensonge, s'impose finalement un credo, une règle de vie : faire fi de toutes les impostures que s'ingénue à pondre le bien-penser du moment, et vivre libéré des jugements pesants, invalidants, atrophiants. Difficile, voire impossible, pour qui n'ose pas. Attitude indispensable pour un porteur d'espoir, même relégué au rang des non-communs.
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