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« Solitudes, au pluriel, mais de singularités : des lieux et non des sujets, des passages et non des positions. Aller de Rimbaud à Heidegger, ce ne sera pas seulement franchir l'abîme qui sépare, depuis l'origine, poésie et pensée, ce sera les exposer, ensemble à cet abîme. Déposer princes et principes, métaphysique et esthétique, et prendre, enfin, le large : prendre, aussi, la mesure - avant tout, de ce qu'il n'y a pas sur cette terre de mesure ou, comme le disait Mallarmé, de ce «qu'il n'est pas de Présent».
L'âge des poètes commence à la fin, dans l'adieu d'Une saison en enfer, qui nous commande d'être «absolument moderne', ou dans l'écart, sur le «seuil pétrifié» où se tient Trakl. Solitudes, de la finitude demeurant hors partage, du temps-long suspendu à la venue d'un tournant, de la langue monologue ; mais aussi, de nos espaces finis, des villes inquiètes comme du paysage dépaysé du non-sens qui est encore notre seul lieu commun, tel qu'il est arrivé, césurant l'Histoire, même de l'Être, à Auschwitz et qu'il nous revient de partout, «faute de tout». » M. F.-M
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