Skialetheia est l'oeuvre difficile d'un érudit. À la fois, elle est provocante, grave, légère, insolente et osée ; écrite en vers, elle est composée d'épigrammes et de satires à l'imitation de Juvénal, Martial et Horace.
Derrière « La Guerre des Poètes » et « La Querelle des Satiristes », se révèle un fin regard posé sur le règne élisabétain, période riche en effervescence, fertile en agitations et remous, que ce soit en littérature, sciences, religion, arts ou techniques militaires.
Guilpin parcourt le vaste monde sans sortir de Inns of Court, cadre universitaire réservé aux jeunes gens destinés aux plus hautes fonctions de l'état, que lui-même a fréquenté.
Nous nous promenons dans son microcosme à l'intérieur duquel les personnages, leurs moeurs, leurs us et coutumes, servent de support aux différents thèmes abordés dans les épigrammes et les satires.
Quatre cents ans après sa parution, il est bien plaisant de constater que Skialetheia n'a pas pris une ride...
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