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Mia termine le lycée et n'a qu'une idée en tête : devenir danseuse. Elle vit aux côtés d'un père affectueux, qui a mis entre parenthèses sa vie intime pour l'élever, et d'une grand-mère extraordinaire qui la pousse à trouver sa voie à tout prix. Mais une nouvelle inattendue va bousculer leur quotidien : serait-ce le signe que chacun doit suivre son propre chemin ?
Un récit à la fois intime et choral, sur le rapport à l'existence et la liberté de choix à tout âge.
J’avais beaucoup aimé « Basilico » l’album précédent de Giulio Macaione, je ne comptais donc pas passer à côté de « Sirocco ».
On retrouve ici la question de la famille, thème central de « Basilico » mais dans un récit tout à fait différent. Mia est danseuse, elle veut en faire son métier et partir étudier à La Scala, à Milan. A ses côtés, son père et sa grand-mère. Des liens forts les unissent, des liens forts mis à mal par le cancer qui ronge la grand-mère.
Un récit intime, touchant, très humain, les situations sont dépeintes avec beaucoup de finesse et de sincérité. Les personnages sonnent juste, on ne peut que les suivre dans leurs péripéties…
Le dessin est fin et expressif, le trait noir est accompagné de teintes bleues, jaunes ou mauves. On se régale devant les beaux décors entre Venise et Sicile, on admire les scènes de danse…
« Sirocco » est un album fort et authentique. On sent bien que l’auteur y a mis beaucoup de lui (il le dit d’ailleurs en épilogue), l’émotion est palpable et te parviendra aisément par ce vent chaud et sec qui fera tourner les pages…
Il y a la famille, trois générations sous le même toit, la grand-mère, le père et la fille. Il y a aussi l’Italie, Venise et la Sicile. Puis il y a tout le reste, l’amour, la passion artistique, la peur d’avoir des regrets… C’est un album intime, sur la vie et les choix que l’on doit faire.
On s’attache avec plaisir aux personnages, et nous les accompagnons dans leurs décisions, même les plus difficiles. Il y a dans cet album une réelle sincérité qui émane des pages. Une beauté des sentiments qui accompagne les dessins délicats et expressifs.
Je ne regrette pas ce voyage italien.
Une famille, trois générations vivent ensemble sous le même toit à Venise. La plus jeune, Mia, n'a qu'un rêve en tête, devenir danseuse. Son père qui tient un bar, le Sirocco, a mis sa vie intime entre parenthèses pour l'élever. Sa grand-mère, a dû, quant à elle, accepter de s'installer avec eux après avoir perdu son travail... La vie ne tient qu'à un fil et elle est parfois bousculée de manière violente... Tout comme le sirocco qui balaie tout sur son passage.
J'ai découvert Giulio Macaione et je suis tombé sous le charme de son travail avec "Étoile de mer" sorti en 2019. Après Basilico, il nous offre une histoire qui aborde la famille, la maladie, l'amour, l'amitié, l'homosexualité et les choix que l'on doit faire, non pas pour les autres, mais pour soi. Le graphisme, tout en nuance et en douceur, offre beaucoup de cœur à cette histoire alors qu'il est parfois mis à mal.
Un drame familial qui se veut positif, même dans les moments les plus durs. Comment ne pas être sous le charme de ce récit, de cette famille et de ce très beau graphisme tout en bichromie ? Encore une lecture qui a touché mon p'tit cœur tout mou.
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