"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Bien sûr en ce temps-là, il y a John Wayne, Ray Charles, Marlon Brando et -évidemment - Elvis Presley. Mais entre 1957, date de la mort de son mentor Humphrey Bogart, et 1963, date de l'assassinat de son ami J. F. Kennedy, Frank Sinatra est la plus grande star de la scène américaine. Mieux - entouré d'un redoutable gang de vieux amis - le fameux Rat Pack (Dean Martin, Sammy Davis Jr., Peter Lawford, Joey Bishop), « The Voice » incarne l'Amérique de cette époque. Une Amérique complexe, hédoniste et lumineuse, à l'image des néons des casinos et du soleil de Palm Springs. Une Amérique crépusculaire aussi, où entertainment tente de faire bon ménage avec politique et mafia, sur fond de racisme et de corruption. Entre New York et Miami, Los Angeles et Las Vegas, entre chefs-d'oeuvre pop et jazzy et films à succès, entre conquêtes féminines, whiskies on the rocks, fêtes avec les Kennedy ou les mafieux de Chicago, ce livre aux allures de roman noir, digne d'American Tabloïd de James Ellroy, retrace le bouillonnant âge d'or d'un immense parrain du showbiz et de ses complices, véritables aristocrates du cool.
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