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En réalité, ce ne sont pas deux personnages qui communiquent. Le petit bonhomme en bas à droite dans les cases et celui, en haut à gauche, qui apparaît et se transforme à volonté, ne sont que deux des multiples facettes de l'artiste. Silvestre fait parler les vides. A nouveau, il utilise les modèles de la bande dessinée pour les détourner et les remodeler à sa façon. Comme les conventions le veulent, tout se passe dans des cadres. Il y en a quatre. Comme pour singer ce genre auquel il se rattache sans vraiment en faire partie. Silvestre joue aussi avec les genres et les graphismes. Le policier, le fantastique, le film noir, le conte s'invitent. Le cubisme devient d'une précision géométrique, la caricature est plus vraie que nature, l'art abstrait devient concret. Silvestre joue aussi avec les effets de surprise, faisant apparaître et disparaître des créatures d'un autre univers. C'est ainsi que s'exerce sa toute-puissance. Finalement, Silvestre joue à nous déconcerter en jonglant tour à tour avec le texte et le dessin. Jusqu'à ce que les cadres s'effacent, que les monstres s'évanouissent pour laisser le champ libre à la parole écrite. L'auteur tombe le masque et se confie à coeur ouvert pour expliquer les raisons qui le poussent à créer : faire quelque chose de neuf en s'éloignant du consensus. Le dessinateur transmué en écrivain essaie d'être clair mais tout ce qui paraît simple est bien compliqué en vérité.
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