80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Triompher du silence : tel est pour Elie Wiesel, témoin et victime de l'Holocauste, le premier acte, peut-être un simple geste de survie, une parole intérieure, secrète, fragile.
Au récit de sa propre expérience succède l'évocation des disparus dont il devient le porte-parole : chants de la mémoire, dialogues avec les ombres toujours présentes des victimes et des combattants dont il dit les angoisses, les interrogations et les rêves.
Et voici qu'apparaît un autre combat. Il s'agit d'apporter aux nouvelles générations non seulement un témoignage, mais une attention, une compréhension et un savoir nés de l'histoire même. Les étapes de ce combat ? Le récit du retour en Allemagne, l'hommage aux victimes du nazisme lors du procès Barbie, la dénonciation du racisme, une réflexion sur la liberté, la guerre et l'indifférence.
Une ultime référence est faite à la Bible, dans une lecture midrashique fraîche et pleine de saveur, ferment d'une sagesse immémoriale.
Exhortation à lutter contre l'oubli et à donner la parole à tous les opprimés, ces textes sont le message d'un chercheur de paix.
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