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Il s'était mis en tête de marcher vers Compostelle, jusqu'au jour où l'une de ses filles lui dit vouloir passer quelques jours de vacances en Bretagne. « Et pourquoi ne pas se donner rendez-vous là-bas ? » dit-il, comme par amusement !
C'est comme ça qu'il partit, un jour, seul, à pied, d'un petit village près d'Annecy, pour Lorient, terminus de son périple. Sur la route, le long des canaux, sur les G.R. ou chemins de pays, il a marché. Amoureux de la nature, il s'est souvent demandé si le bonheur était à l'écart ou au milieu des hommes. Égoïsme ou soif de calme et de liberté ? En chemin il a rencontré des hommes, des femmes. Avec elles, avec eux, il a échangé des mots, parfois plus !
Près de Tours, il a marché au rythme d'un aveugle. En bord de Loire, il s'est ému pour un insecte venu finir sa vie près de lui. À Redon, il s'est attardé auprès d'une oie, triste, qui l'a supplié de lui ouvrir la porte des retrouvailles.
C'est elle qui lui a soufflé le titre du livre : S'il te plaît Monsieur, ouvre-moi la porte.
Oui, il a marché, 930 kilomètres... et aussi traîné la patte sur certaines étapes. Il a parlé en chemin, aux oiseaux, aux arbres... à son ange gardien ou peut-être à sa conscience ! Un récit authentique, attachant, plein de réalisme, d'amour et de poésie.
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