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Dans Signal / bruit, un réalisateur de cinéma apprend qu'il est atteint d'un cancer.
Son plus grand film, le chef-d'oeuvre qu'il écrivait, devait raconter l'histoire d'un village terrorisé le 31 décembre 999, persuadé que la nouvelle année apporterait la fin du monde. Ce film ne verra jamais le jour, mais le réalisateur continue à l'imaginer et le tourne dans sa tête.
Se développe alors en parallèle l'approche de deux apocalypses, l'une fictionnelle et l'autre bien réelle. La narration de Neil Gaiman et le dessin (la mise en scène) de Dave McKean se conjuguent en une histoire poignante qui émeut le lecteur par sa beauté formelle et émotionnelle.
Dans ce double espace-temps, les auteurs explorent la profondeur de l'humanité et de ses peurs avec une grande sensibilité, et usent de toute leur inventivité pour y mêler une innovante vision des théories de la communication, convoquant au passage Roland Barthes, qui avait lui aussi exploré le rapport entre bruit et signal et les méandres des mythologies populaires.
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