Un roman de Françoise Bourdin qui se déroule dans ma région d'adoption, c'est une histoire de famille, de maladie, d'entraide, de relation entre frère mais aussi père et fils.
Avec serment d'automne nous découvrons un récit avec une alternance de points de vues, sans temps morts, un scénario...
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Un roman de Françoise Bourdin qui se déroule dans ma région d'adoption, c'est une histoire de famille, de maladie, d'entraide, de relation entre frère mais aussi père et fils.
Avec serment d'automne nous découvrons un récit avec une alternance de points de vues, sans temps morts, un scénario un peu classique entre les conflits, les quiprocos, l'entraides, les liens familiaux, l'amour, les personnages sont dans l'ensembles attachants quelques uns sont en revanche agaçant. La lecture est agréable même si on est touché en refermant les dernières pages, ce livre de Françoise Bourdin ne me laissera pas un grand souvenirs en comparaison à d'autres de ses écrits.
"Souhaitait-il vraiment continuer à se battre comme un diable contre des agences dix fois plus grosses que la sienne ? A dessiner des bâtiments qui, au fond, ne lui plaisaient pas mais lui permettaient d'emporter des marchés dans la capitale ?
- J'ai été franc avec toi, reprit Philippe. Je pourrais te passer la main dans le dos, te dire que je compatis et te suggérer de prendre tout ton temps. Et puis, après avoir raccroché, te traiter de pauvre con irresponsable. Mais j'aime mieux m'engueuler avec toi en direct."
"Ces derniers temps, il s'était senti au bord de la dépression, prêt à se déclarer vaincu. Et lorsque le cancérologue avait évoqué un espoir de guérison, il n'avait pas été submergé de joie comme il l'aurait dû. La route commençait à être trop longue pour lui. Plus grave encore, il n'était pas certain, même s'il en réchappait, de se retrouver au bout du compte."
"Quel égoïsme, Johanna ! Tu l'as utilisé comme un jouet, en plus tu lui a donné une mentalité de gigolo. Il s'est habitué au luxe, aux grands restaurants et aux bons hôtels, à boire du champagne tous les jours. Il a cru qu'il était devenu quelqu'un parce qu'on te regardait, toi. Et quand tu n'as plus eu besoin de lui, tu
t'es mise aux abonnés absents au lieu de lui parler franchement. Il ne sait plus où il en est."
"Il y avait encore des choses à lui apprendre, à lui transmettre, et beaucoup d'amour à lui donner malgré tout. A condition que Ralph l'accepte, qu'il cesse de se comporter en rival, en jeune coq."