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Avant de rencontrer Monique Olivier en 1987, Michel Fourniret n'a pas encore tué même s'il est déjà un prédateur sexuel condamné. Il n'hésite pas à revendiquer la paternité des meurtres et il considère Monique comme "une idiote, une nunuche qui n'a rien entre les 2 oreilles" alors que son QI est plus élevé que le sien. Aux yeux de Monique Olivier, "Fourniret, quand je l'ai connu, j'étais plutôt à la dérive, il s'est rendu compte que j'étais une bonne proie, quelqu'un de facile à manipuler. Je me sentais quand même autant coupable que lui, mais ce n'était pas de ma faute s'il tuait ses victimes." Lorsqu'elle répond à une annonce du détenu, elle précise : "Tu sais, c'est avec plaisir que j'exécuterai tes ordres (non, monsieur, ce n'est pas dit du bout des lèvres). Je veux travailler auprès de mon fauve, le seconder, cela me ferait tellement plaisir." Moins de 2 mois après la libération de Fourniret et leur première rencontre, le couple enlève et tue Isabelle Laville, 17 ans, la première de leurs dix victimes. Dans cet ouvrage, Stéphane Bourgoin met en lumière le rôle de Monique Olivier et lève le voile sur sa personnalité énigmatique alors qu'elle est jugée pour trois nouveaux meurtres dont celui d'Estelle Mouzin à partir de la fin novembre 2023. Mais il ne s'agit que d'une partie des cold cases pour lesquels elle et le défunt Michel Fourniret peuvent être associés.
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