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« Selon les légendes anciennes, Sémiramis qui veut dire colombe en assyrien, est également le nom d'une reine guerrière qui a fondé Babylone et créé les fameux jardins suspendus. Je suis née à Sémiramis, enfin d'abord à la clinique mais depuis ma venue au monde, j'habite dans l'immeuble qui porte le nom d'une femme politique originaire des temps sombres de l'humanité où la science moderne n'existait pas. Mais peut-être qu'à cette ère avant les religions monothéistes, les grandes civilisations babyloniennes, égyptiennes, grecques ou assyriennes n'ont pu exister que parce que les mythes et les pratiques païennes ne focalisaient pas de haine particulière sur la femme. L'ignorance étant aussi dangereuse pour les hommes que pour les femmes ». Ainsi écrit Dounia, étudiante de 23 ans à la faculté des sciences sociales à Oran. En 1992 elle se lance dans un début de vie d'adulte semé de questionnements prenant racines dans son enfance. Armée de son carnet de notes, elle cherche à comprendre ce qui se passe dans son pays.
Politique, économie et sociologie s'entremêlent dans son esprit. Traversée également par le souffle de la jeunesse, elle ne résiste pas aux appels des fougues sentimentales en vivant pleinement ses états d'âmes amoureux. À ceux-là, aucune politique dans son pays n'apporterait de réponse.
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