Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Se tenir debout ; le courage d'être dans l'oeuvre de Paul Tillich

Couverture du livre « Se tenir debout ; le courage d'être dans l'oeuvre de Paul Tillich » de Jean-Pierre Lemay aux éditions L'harmattan
Résumé:

Existe-t-il un courage permettant à l'être humain d'assumer, dans la dignité, l'angoisse de vivre et d'avoir à mourir ? Existe-t-il un courage qui surmonte l'angoisse du non-sens et le désespoir du rejet de soi ? La réponse se trouve dans ce que Paul Tillich appelle le courage d'être.
C'est ce... Voir plus

Existe-t-il un courage permettant à l'être humain d'assumer, dans la dignité, l'angoisse de vivre et d'avoir à mourir ? Existe-t-il un courage qui surmonte l'angoisse du non-sens et le désespoir du rejet de soi ? La réponse se trouve dans ce que Paul Tillich appelle le courage d'être.
C'est ce courage ontologique et théologique que j'ai cherché à mettre en lumière dans l'oeuvre allemande et américaine de ce théologienphilosophe. A travers l'histoire des interprétations de la mélancolie, de l'angoisse et du courage, ces pages mettent en relief deux figures du courage d'être : une qui est affirmation de soi et une autre qui est acceptation paradoxale de soi. Accepter d'être accepté en dépit du fait que l'on se sente inacceptable signifie alors que l'on consente à ce que l'amour dont Dieu nous aime soit plus grand et plus profond que notre refus de nous-mêmes.
On pourrait dire du courage d'être ce qu'Augustin dit du bonheur, qu'il est " la joie qui vient de la vérité ". Il est important de le souligner : le courage d'être est une expérience profondément joyeuse, d'abord parce qu'elle est une expérience humanisante et libératrice, mais aussi et surtout parce qu'elle est une participation mystérieuse à la source ultime de toute joie. A la suite de cette prise de conscience paradoxale, nous découvrons que notre vie change, que le regard que nous portons nous-mêmes et sur les autres n'est plus le même, et qu'une joie à laquelle nous n'osions plus croire nous envahit et nous recrée.

Donner votre avis