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Le Rouleau d'Esther nous relate que Haman, haut dignitaire du roi perse Akhasveyresh (Assuerus), avait projeté d'exterminer tous les Juifs duroyaume, complot que surent déjouer in extremis la Reine Esther et son cousin Mordekhay (Mardochée). Ce récit biblique est commémoré chaque année lors de la fête de Pourim (« du destin » ou « des lots ») qui revêt l'allure d'une célébration carnavalesque.
Depuis les Temps Modernes l'usage s'est répandu dans le monde ashkénaze de donner à cette occasion des représentations dramatiques (lesPurimshpiln), jeux de scène carnavalesques préfigurant la naissance du théâtre yiddish au XIXe siècle. Le texte le plus ancien qui nous soit parvenu fut consigné par écrit en 1697 : il s'agit du « Jeu d'Akhasveyresh », traduit ici pour la première fois.
Dans cette satire, dérision, bouffonneries et grivoiseries illustrent cet humour débridé que Mikhaïl Bakhtine qualifiait de culture comique populaire de la Renaissance. Les dialogues facétieux y illustrent par la force décapante du rire une inversion parodique des règles communes et religieuses, extériorisant ainsi, selon l'heureuse expression de Jean Baumgarten, « une dimension transgressive de critique sociale et d'utopie messianique ».
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