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Se défaire, chronique d'une séparation inéluctable dédiée à la mère de l'auteur "dans son exil Alzheimer", est un vrai livre de poésie. Tout y est juste : l'observation des réalités concrètes (des lieux, du corps), la perception des signes les plus ténus d'un esprit étonné livré à la démence, l'affleurement des souvenirs communs, la vision, à travers le prisme du coeur, d'un passé familial quasi légendaire, tout y est juste, c'est-à-dire simple, pudique, sans emphase. Au-delà de la relation mère-fille, c'est quelque chose de la condition humaine, de l'universel humain, de l'expérience que fait chacun de nous du lien d'amour et de douleur entre deux êtres, que peint ici Elisabeth Launay-Dolet. La force y est douceur, intensité dans la mesure, infinie tendresse, absorption de soi dans l'autre. Se défaire est une petite merveille de sensibilité empathique. J.H.
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