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Schismes, dissidences, oppositions

Couverture du livre « Schismes, dissidences, oppositions » de  aux éditions Ecole Nationale Des Chartes
Résumé:

Contrairement à l'Empire et à son Église, en France il n'y eut jamais de rupture nette avec Rome avant le pontificat de Boniface VIII. Cette bonne entente ne prit fin qu'avec l'attentat d'Anagni en 1303. Or on néglige trop souvent les dissidences qui s'élevaient derrière cette façade de... Voir plus

Contrairement à l'Empire et à son Église, en France il n'y eut jamais de rupture nette avec Rome avant le pontificat de Boniface VIII. Cette bonne entente ne prit fin qu'avec l'attentat d'Anagni en 1303. Or on néglige trop souvent les dissidences qui s'élevaient derrière cette façade de relations étroites. Les concessions faites en 1111 par Pascal II à Henri V à Ponte Mammolo, le pravilegium, furent refusées avec véhémence par le clergé français. Lors du schisme de 1130, l'antipape Anaclet II trouva des partisans au sud de la Loire, même après la victoire obtenue par Innocent II. Les voyages pontificaux en France prouvent d'un côté les bonnes relations entre la Curie et l'Église de France ; mais de l'autre, ils provoquaient aussi des conflits. Il y avait donc bien des dissonances. La sixième Table ronde sur la Gallia Pontificia, organisée le 29 mai 2009 par l'École nationale des chartes et l'Institut historique allemand, avait pour but de dégager ces divergences pour dessiner une image plus nuancée des relations entre la France et la Curie romaine.

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