C'est l'heure des bilans ! Voici les 10 romans qui ont marqué vos lectures cette année...
« Qu'est-ce qu'un héros, sinon un homme qui réalise un jour les rêves secrets de tout un peuple ? » Un matin de printemps, dans la décharge à ciel ouvert de San Perdido, petite ville côtière du Panama aussi impitoyable que colorée, apparaît un enfant noir aux yeux bleus. Un orphelin muet qui n'a pour seul talent apparent qu'une force singulière dans les mains. Il va pourtant survivre et devenir une légende. Venu de nulle part, cet enfant mystérieux au regard magnétique endossera le rôle de justicier silencieux au service des femmes et des opprimés et deviendra le héros d'une population jusque-là oubliée de Dieu.
C'est l'heure des bilans ! Voici les 10 romans qui ont marqué vos lectures cette année...
Une sélection qui fait la part belle aux nouveautés de la rentrée littéraire
Nous sommes au Panama ; violence, misère, prostitution, sensualité et corruption sont le quotidien des habitants.
Et un petit garçon débarque dans la décharge municipale. Il ne parle pas, a des yeux bleus perçants au milieu d'un visage noir et surtout le sens de la justice. Il va grandir.
Alors oui, il venge les opprimés, s'en prend aux violeurs, pédophiles, voleurs et tortionnaires en tout genre mais je suis restée en retrait lors de ma lecture.
Les personnages sont multiples, haut en couleurs mais trop de longueurs pour moi et une histoire finalement assez peu originale.
Il n'en reste pas moins que l'intrigue est bien construite et le style agréable.
Au vue des critiques dithyrambiques, je m'attendais à une lecture passionnante ; je suis un peu déçue.
Dans une ville du Panama nous suivons l’histoire d’un jeune garçon aux yeux bleus muet qui vit sur une décharge et qui sera le fil rouge de ce roman.
C’est une fable societale entre les riches et les pauvres ou la misère est décrite , par l’intermédiaire de personnages originaux et très colorés dans une langue où le côté historique est bien présent de même que la psychologie des personnages.
Aïe. Qu'est-ce qui m'arrive ? J'ose pas le dire vu la flopée de 4 et de 5 étoiles.
Bon allez : "San Perdido" m'a perdue, j'ai pas aimé, je me suis ennuyée.
D'abord, la quatrième de couverture est réductrice. Il est bien question d'un jeune garçon noir, muet, aux étranges yeux bleus et aux mains surpuissantes, qui surgit de nulle part un matin de chaleur, dans une décharge d'une ville imaginaire au Panama, à la moitié du siècle passé. On nous le présente comme un futur héros, un justicier silencieux volant discrètement au secours de la veuve et de l'orphelin, alors on s'attend à une épopée, une geste héroïque étalée sur les 450 pages qu'on tient en mains.
Las. A la lecture, on s'aperçoit que cette légende se construit de loin en loin, presque à l'insu de ceux qui bénéficient de son aide. Un fil rouge ténu plutôt qu'un sujet principal, plaqué sur des pouvoirs surnaturels et sur une sombre histoire de vengeance remontant à la colonisation espagnole et à la traite des esclaves noirs.
Mais alors de quoi parle "San Perdido" ? de beaucoup (trop) de choses, mais surtout de magouilles et de complots politiques, et des frasques sexuelles du gouverneur local, surnommé comme il se doit "El Toro". L'histoire donne aussi à observer le gouffre entre les très riches et les très pauvres, l'exploitation des travailleurs, la solidarité des petites gens, la rivalité mortelle des puissants et la prostitution déclinée selon tous les niveaux de pouvoir d'achat, de la luxueuse maison close de "Madame" sur les hauteurs de la ville aux bordels sordides du port.
Portrait d'une ville fictive et d'un pays bien réel qui a tout d'une république bananière, "San Perdido" m'a intéressée pour les repères historiques sur le Panama (colonisation, indépendance et création de toutes pièces d'un Etat pour permettre la construction du canal, conséquences de la présence US). Pour le reste, il y a trop de tout : trop de sexe et d'étalage de chair fraîche, trop de détails, trop de descriptions, de digressions qui égarent, trop d'alcool et de cigarettes (toute la panoplie des marques de l'époque y passe, j'en suis ressortie avec les poumons oppressés), trop de bavardages et trop peu d'action, trop d'adjectifs et d'adverbes, trop de jurons en espagnol dans un texte écrit en français avec des personnages hispanophones (pour moi ce n'est pas cohérent, ni utile pour le côté "couleur locale"). Certes il y a quelques personnages attachants, mais caricaturaux pour la plupart ; les motivations du héros et de son mentor sont au final assez insaisissables : revanche d'un peuple opprimé, Robin des Bois panaméen ? Quant au twist final saupoudré de réalisme magique, il m'a laissée incrédule.
Trop d'ennui, de lourdeur et d'improbabilité, mon indulgence s'est lassée.
Une merveilleuse découverte!
Jai choisi le livre ..pour une couverture attirante ;-)
Et je n'ai vraiment pas regretté mon choix!
Outre une plongée dans les bidonvilles panaméens et une vision de la politique oh malheureusement combien réelle dans tant de pays, ce livre est vrai.
Les personnages y sont dépeints pour ce qu'ils sont. Sans fioritures.
Chacun nait avec ses forces, ses chances d'y parvenir mais surtout ses choix de vie.
Et les conséquences de ces choix...à assumer un moment ou l'autre.
J'ai dévoré le livre en une après-midi, je ne pouvais pas en sortir tellement j'étais happé par les personnages.
Je ne peux que le conseiller pour voyager au travers des descriptions nullement chargées d'un pays, d'une époque, d'une réalité pas si éloignée.
Ce roman vous embarque dès les premières lignes dans une histoire où le pire côtoie le meilleur chez l’homme, où la magie vient au secours de la cruelle réalité sur fond de société décadente dans un décor aux couleurs chatoyantes et à l’exotisme sensuel.
Une plongée dans le Panama des années 50, son ambiance tout aussi écrasante que sa chaleur...et la petite ville côtière de San Perdido. Ici, les habitants oscillent entre misère, violence, prostitution et corruption. Seules opportunités dans cette ville où il se dit qu’il est difficile d’avoir une morale et qu’une journée, si belle soit-elle finit toujours pas s’obscurcir…
Et au milieu, coule .... une décharge. De laquelle surgit un matin un gamin au regard aussi clair que sa peau est noire, surnommé La Langosta (le homard), en raison de la taille et de la puissance de ses mains, qu'il lui suffit d'apposer sur le front de quelqu'un pour lire en lui à livre ouvert tant il éprouve de l'empathie pour les humains. Et pourtant...les animaux fuient à son passage. Nous sommes à San Perdido, ne l'oublions pas...
Oui, j'ai plongé dans cette ambiance panaméenne à la tension omniprésente et j'étais prête à suivre ce gamin, mi-justicier mi-mercenaire dans son périple, utilisant ses mains comme d'autres utilisent un colt. Sauf que j'ai soudain perdu sa trace... pour me retrouver au cœur de la vie d'une maison close, où des gamines de 15 ans offrent leur jeunesse et leur cupidité à tout ce que la ville compte d'hommes fortunés.
Au point d'avoir l'impression que c'était elle, le personnage principal de l'histoire.
Et puis soudain, je l’ai retrouvée La Langosta, La Mano, Yerbo de son prénom, dans une fin surprenante qui m’aura laissée sur la mienne, de faim.
Plus que de l'avoir aimé ou pas aimé, j'ai terminé ce livre avec le sentiment étrange d'une lecture hors sujet. Dommage...
Dépaysant ! Vous avez des envies d'évasion et d'aventure? De lire un roman avec des rebondissements et des personnages hauts en couleurs dans un décor rutilant ? Alors je ne peux que vous conseiller de plonger dans "San Perdido" et de partir à la découverte des habitants de cette petite ville côtière du Panama. Des quartiers chics à la décharge à ciel ouvert de Lagríma, vous vous laisserez conter l'histoire d'un mystérieux garçon noir au regard azur magnétique et doté d'une force singulière dans les mains. Il deviendra une légende pour tous les laissés pour compte.
Aucun temps mort dans ce roman fluide, enthousiasmant et poétique !
J'ai été très agréablement surpris par la lecture de ce roman choral !
Il y a un vrai souffle romanesque dans ce livre et je ne l'ai pas lâché du début à la fin. J'ai apprécié suivre chacun des personnages, ils sont assez nombreux mais on ne s'y perd pas. Ils sont particulièrement intéressants et apportent tous un vrai plus au récit. On a une vraie galerie, les hommes politiques et hommes d'affaires véreux, les habitants très pauvres tentant de survivre en fouillant dans la décharge, le médecin qui fait comme il le peut, les prostituées vendent leur corps pour avoir une meilleure vie et ce jeune garçon "justicier", énigmatique, il y a quelque chose d'hypnotisant dans ce personnage fort du roman !
Le récit est assez long mais je ne me suis jamais ennuyé, c'est assez rythmé, en réalité il y a un réel équilibre entre les parties descriptives, les parties un peu plus mouvementées, les dialogues...Je n'ai jamais trouvé le temps long et il y a toujours un suspens très bien entretenu autour du jeune garçon.
L'auteur arrive parfaitement à balader le lecteur entre plusieurs univers, du bidonville jusqu'aux quartiers riches en passant par le port, la jungle...
Si je devais mettre un bémol, mais c'est vraiment pour chipoter, il m'a peut-être manqué un peu plus d'éléments historiques pour bien appréhender le contexte même si il y en bien quelques uns présents dans le roman mais c'est assez furtif. Mais bon le lecteur pourra aussi se renseigner sur l'histoire du pays après la lecture. Encore une fois, c'est vraiment pour chipoter.
C'est le premier roman de l'auteur, et c'est, je trouve, un excellent roman. Un vrai bon moment de lecture. Je le recommande sans hésiter et je vais suivre cet auteur.
Ma note : 4,5/5
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