Tous les ans se tient à l'Hôtel de ville de Paris le Festival franco-algérien des Cultures. La manifestation va être marquée par l'assassinat de deux écrivains. Deux pieds noirs, l'un ancien procureur, l'autre avocat réputé. Avec à chaque fois un modus operandi différent. Y a-t-il un rapport entre ces deux crimes ? Leur passé dans l'appareil judiciaire ? Un lien avec l'Algérie ?
Stanislas Wordienetsky, dit Stan Worden, ancienne star du photojournalisme, qui a accepté de couvrir l'évènement pour raisons alimentaires, va se trouver témoin des deux meurtres, manquant de peu d'attraper l'assassin. Paola, son ancienne compagne, devenue rédac-chef d'un grand quotidien, le persuade d'enquêter pour son journal. Alors que la police s'oriente sur une mauvaise piste, cette enquête va le faire remonter 50 ans en arrière à Alger et à la mystérieuse disparition d'une jeune Algérienne, Samia.
C'est grâce un hacker de génie qui travaille pour Paola et un homme en fin de vie que Stan reconstituera le puzzle et découvrira le lien entre la disparition de Samia, en 1961, et les deux crimes du Festival. Jusqu'à la confrontation finale dans une villa normande où il réussira à éviter un nouveau bain de sang.
La force du roman tient également aux personnages secondaires, parfaitement campés, Jojo le hacker, Bix le complice borderline de toujours (qui apprendra à Stan comment pénétrer par effraction dans un appartement), Paola, dont il est peut-être toujours amoureux... Sans oublier Yasmina la (trop ?) séduisante stagiaire du Festival franco-algérien des Cultures au comportement énigmatique.
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