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Samedi vit avec Julie et ses deux bébés. Le voilà chef de famille et responsable, alors que Dimanche aimerait bien repartir à l'aventure. Donc, Dimanche part tout seul, à contre-coeur, équipé de trois allumettes géantes, avec le projet d'aller voir ce que c'est, cette drôle de maison qu'on voit au loin, perchée sur un pic.
Ce faisant, il se perd dans le brouillard et les sables mouvants, rencontre des types pas nets Monsieur Mite, mange-pote de son état, qui se fait des potes juste pour les manger et commence à discuter avec une ombre à bonnet qui ressemble à Samedi. Bref, il est un peu paumé.
Mais pendant que Samedi, Julie et les bébés montent une expédition de sauvetage assez inefficace, Dimanche trouve enfin ce qu'il ne cherchait pas L'amitié c'est compliqué, les bébés aussi, et l'aventure c'est dur. Résultat : un Samedi et Dimanche grand cru, bourré d'action et de poésie (jusqu'à la chute, merveilleuse) et peuplé de personnages craquants, tels les éphémères des petits machins enthousiastes qui meurent très vite en faisant "pouf".
Le dessin est égal à lui-même : drôle, simple le genre de simplicité qui arrive à faire passer toutes sortes de nuances délicates et très émotif. Le tout baignant dans un mélange de tendresse et d'humour qui a la qualité rare de parler aussi bien aux adultes (Alain Chabat, entre autres) qu'aux enfants (ceux d'Alain Chabat, entre autres). D'ailleurs, Le Paradis des cailloux, tome 1 de la série, est sélectionné par l'Education nationale et chaudement recommandé dans les écoles.
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