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Étranges, ces lettres anonymes que reçoit Adamsberg. Et tout aussi singulière, l'assiduité dont fait preuve le vieux Vasco à siéger sur ce banc juste en face du commissariat ! L'importun vieillard aux poches remplies d'objets insolites et au portemanteau incongru attise l'exaspération du lieutenant Danglard. Mais, pour le commissaire Adamsberg, dont le flair nonchalant confine au génie, l'affaire n'est pas si anodine. Fred Vargas signe ici deux nouvelles policières où l'on retrouve avec plaisir les personnages décalés, les rencontres déroutantes et le ton si subtilement décontracté qui ont fait son succès.
Dans la 1ère nouvelle, un vieil homme vient s'installer sur un banc devant le commissariat dans la journée. Il paraît à tous un peu fou, ramasse beaucoup d'objets insolites dont il remplit ses poches mais ne paraît pas bien méchant. A la même période, Adamsberg reçoit des lettres anonymes, insultant le bon commissaire qui n'a même pas su déceler un meutre récent. Celui-ci est persuadé qu'il y a un lien entre les lettres et le mendiant et poursuit son idée fixe...
Dans la seconde nouvelle, une femme se noie la nuit de Noël. Ce qui s'avère être un suicide pour tous est, dans l'esprit d'Adamsberg, rien d'autre qu'un meurtre, et on le verra, pas le premier...
Le côté flegmatique et obstiné du commissaire est toujours aussi plaisant à retrouver.
Dans la 1ère nouvelle, un vieil homme vient s'installer sur un banc devant le commissariat dans la journée. Il paraît à tous un peu fou, ramasse beaucoup d'objets insolites dont il remplit ses poches mais ne paraît pas bien méchant. A la même période, Adamsberg reçoit des lettres anonymes, insultant le bon commissaire qui n'a même pas su déceler un meutre récent. Celui-ci est persuadé qu'il y a un lien entre les lettres et le mendiant et poursuit son idée fixe...
Dans la seconde nouvelle, une femme se noie la nuit de Noël. Ce qui s'avère être un suicide pour tous est, dans l'esprit d'Adamsberg, rien d'autre qu'un meurtre, et on le verra, pas le premier...
Le côté flegmatique et obstiné du commissaire est toujours aussi plaisant à retrouver.
Deux courtes nouvelles policières, dont ‘Salut et liberté’ publiée dans le journal Le Monde en 1997 et ‘La nuit des brutes’ tirée de « Contes noirs de fin de siècle » aux éditions Fleuve noir en 1999, qui mettent en scène le célèbre policier solitaire et nonchalant Adamsberg et son lieutenant Danglard pour mener à bien des enquêtes insolites.
Le regard de la romancière se porte sur les SDF de Paris et sur les parts d’ombre portées en soi.
La deuxième nouvelle se situe à l’époque de Noël et Fred Vargas en profite pour griffer intelligemment cette époque de l’année avec humour et dérision.
« Forcément les gens s’exaspèrent. La tension de ce long compte à rebours au terme duquel doit jaillir l’insouciance, ça leur met les nerfs en bouillie, aux gens. Depuis cinq semaines, le vieux type à barbe blanche et robe rouge a envahi les murs, jovial et prometteur. Il est incroyable, ce type. Il a pourtant la tête d’un gars qui a forcé toute sa vie sur le pinard. Mais rien à faire, inusable. Il n’a pas l’air de sentir le froid, non plus. Jamais un rhume. C’est un héros béat et ses bottes sont rondes et propres. »
Au commissariat, 'la nuit du don' se suit d’une journée pire que les autres…
Atypique et sympathique.
On sent ici que les personnages de Fred Vargas ne sont pas encore pleinement aboutis, qu'il leur manque cette épaisseur et cette complexité des histoires qui vont suivre. Adamsberg et son second Danglard semblent se renifler en permanence sans bien savoir s'ils vont s'adopter mutuellement. Quand deux hommes que tout oppose se rencontrent que peut-il arriver de bon ?.... surtout quand de surcroît ils sont tous deux policiers.
Et bien revoilà Adamsberg et Danglard à leurs débuts dans ces deux nouvelles.
Je dois dire que je les préférais à ce moment là, encore balbutiants.
Certes je les aime encore malgré leur différend dans « Quand sort les recluses », mais dans leurs enquêtes du début, tout était moins tarabiscoté, plus crédible, plus plausible.
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