Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Rien ne prédisposait Saint-John Perse, homme de l'Atlantique, à s'installer durablement en Provence maritime. Ce sont les circonstances qui l'y ont conduit. Lorsqu'il rentre en France, en 1957, après dix-sept ans d'exil aux Etats-Unis, son amie Mina Curtis a fait le nécessaire pour qu'il ait un toit. Elle lui offre, "en hommage", la propriété des vigneaux, sur la presqu'île de Giens. Désormais, il y séjournera durant les cinq mois de la belle saison, en alternance avec sa résidence en Amérique. Il finira par l'habiter à l'année, apprenant peu à peu à connaître et à apprécier cette Provence maritime d'abord si étrangère.
On sait que le poète s'efforça toujours de dissocier l'homme privé, l'homme public, et le poète. Aux vigneaux, demeure devenue mythique pour ses admirateurs, il vivait simplement amoureux de la nature et surtout la mer. Il écrivit là quelques-unes de ses oeuvres majeures et c'est pendant cette période que le prix Nobel de Littérature lui fut attribué. Mais, contrairement à son voeu, en consacrant ces pages à un prix Nobel à Giens, nous avons essayé d'interroger les vigneaux.
Nous avons voulu observer, dans la discrétion de son intimité, comment vivait le poète et, se faisant, quelles relations il entretenait avec son voisinage, et les rapports existant entre l'homme et l'oeuvre.
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